Politique of Thursday, 1 June 2017

Source: cameroon-info.net

Deux personnalités se disputent la tête du RDPC de Garoua

Des militants du RDPC a Garoua Des militants du RDPC a Garoua

Un meeting du RDPC a été annoncé le 25 mai 2017 par deux personnalités à des lieux différents.

Deux convocations pour la même réunion. Le 26 mai dernier, le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) a tenu à Garoua, une session de son Académie dédiée à la formation de ses militants. Cette réunion qui a mobilisé les autorités traditionnelles et religieuses ainsi que élites de la Région Nord, rapporte L’Œil du Sahel paru le 31 mai, était présidée par le vice-Président du Sénat.

Le sénateur Abdoulaye Aboubakary a affirmé que « le RDPC est un parti structuré. L’Académie a pour objet d’assurer une bonne formation aux militants. Cette session nous a permis d’aplanir certaines incompréhensions qui subsistaient entre nous. C’est vrai qu’il y a eu quelques manquements dans le fonctionnement du parti dans la Bénoué. Maintenant, tout le monde a le regard tourné vers l’avenir. 2018 est déjà proche, nous devons y aller en rangs serrés », a conseillé celui qui est par ailleurs chef de la délégation permanente du parti au pouvoir dans le Nord.

Si les travaux se sont déroulés sans heurts, on a frôlé l’échec un peu avant. C’est que, nous apprend notre confrère, le meeting sus évoqué a été convoqué d’abord par le sénateur Abdoulaye Aboubakary, à travers un communiqué publié le 22 mai dans les colonnes de Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental et les ondes du poste national de la CRTV. Le document convoquait les travaux dans la salle des fêtes de la Communauté urbaine de Garoua.


Pourtant avant, la ministre de l’Education de Base, Youssouf Hadidja Alim, par ailleurs chef de la délégation départementale du RDPC de la Bénoué, avait convoqué les mêmes assises, mais du côté de la permanence du parti.

Heureusement, souligne encore le journal, l’incident a été rattrapé à temps. Un cadre du parti, approché par le trihebdomadaire minimise d’ailleurs : « On peut dire qu’il s’agit d’un problème de communication entre les deux », lit-on.