Actualités of Friday, 22 September 2023

Source: www.camerounweb.com

Dictature : cet ordre de Biya qui a montré son côté sanguinaire

Des arrestations arbitraires Des arrestations arbitraires

C’est une autre des nombreuses injustices qui se déroulent au pays depuis des années maintenant. Pour le pouvoir de Yaoundé qui fait plus de quarante (40) ans de règne, il n’est pas question d’accepter toute tentative destinée à mettre leur force en doute. Encore moins quand le trône de Paul Biya se retrouve subitement en danger. Qui s’y frotte s’y pique.

Une arrestation complètement insensée choque l’opinion publique jusqu’à ce jour. Il s’agit d’une « prisonnière politique condamnée à cinq (05) ans d’emprisonnement alors qu’elle participait à sa première manifestation », se rappelle Boris Bertolt.

En effet, Dorgelesse Nguessan est une mère célibataire et coiffeuse. Elle a été arrêtée dans la capitale économique de Douala au cours des manifestations du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC – parti dirigé par l’opposant Maurice Kamto) du 22 septembre 2020.

Selon Amnesty International, « lorsque la manifestation pacifique a débuté, les forces de sécurité ont utilisé des balles en caoutchouc, du gaz lacrymogène et des canons à eau pour disperser la foule ».

C’est alors que « Dorgelesse et d’autres manifestant·e·s ont emprunté une ruelle, mais la police les a suivis et bloqués. Des agents ont arrêté Dorgelesse et l’ont emmenée à un poste de police, où elle a été détenue dans une cellule avec vingt-deux (22) autres personnes, dans des conditions terribles, pour avoir exercé son droit à la liberté d’expression ».

On apprend que « le 29 septembre 2020, Dorgelesse a été transférée à la prison centrale de Douala, où elle se trouve toujours ».

Elle est inculpée pour des chefs d’accusation comme l’insurrection, la participation aux réunions et des manifestations publiques et d’attroupement.

Elle a été jugée par un tribunal militaire. C’est étrange, s’agissant d’une civile. Dorgelesse Nguessan a été condamnée à le 07 décembre 2021 à cinq (05) ans d’emprisonnement, précise le lanceur d’alerte et journaliste Boris Bertolt.