L’animateur et journaliste radio et télé au groupe Equinoxe Didier Patrice Aoue poursuit son combat contre la mystérieuse maladie qui le ronge depuis trois ans déjà. Malgré plusieurs sorties médiatiques, le confrère n’a bénéficié d’aucune assistance de la part de son ancien employeur. La chaine dispose pourtant d’une émission à caractère sociale dénommée « Regard social » qui apporte au quotidien et depuis 09 ans de l’aide aux nécessiteux et personnes victimes des injustices. Le cas de ce journaliste n’a jusqu’ici pas été évoqué dans ce programme.

Dans une tribune publiée sur le site lequatriemepouvoir.com, Didier Patrice Aoue dénonce la ‘mauvaise foi’ du PDG du groupe Equinoxe qui a déclaré avoir payé une facture de 1.500.000 FCFA à la clinique dans laquelle son journaliste a été hôpitalisé.

Ci-dessous la tribune de Didier Patrice Aoue

Bonsoir chers tous,

Je ne saurais commencer sans toutefois vous remercier pour les soutiens multiformes que vous m’apportez au quotidien pour ma guérison.

Une fois encore je vous prends à témoin des déclarations de Monsieur Sévérin TCHOUNKEU, Président Directeur Général du Groupe La Nouvelle Expression.
En date du Mercredi 28 Mars 2018, il a déclaré au cours d’une réunion générale du personnel ce qui suit :

*- Première déclaration* : - « Voici la facture de la prise en charge totale de Monsieur Didier Patrice AOUE d’un montant de 1.500.000 (un million et demi) francs CFA que j’ai personnellement payé auprès de la clinique où ce dernier était hospitalisé… »

*NB* : Document brandi dans la salle dont personne n’a pu
vérifier l’authenticité et la conformité.

*Deuxième déclaration* : Monsieur AOUE a refusé de suivre le protocole de traitement de sa maladie… »

Et il (Monsieur Tchounkeu Sévérin) précise : « Ce traitement est gratuit. J’ai arrêté sa prise en charge parce que mon humanisme ne me permet pas d’accompagner des gens au suicide.

Sur ces deux déclarations de Monsieur Sévérin TCHOUNKEU, voici les faits et rien que les faits que chacun d’entre vous peut vérifier auprès des services du médecin traitant au C.M.R. (Centre des Maladies Respiratoires) sise à Bonanjo non loin de la Maison du parti. Sur ces déclarations de mon employeur que je ne saurais qualifier, je me suis posé quelques questions.

1. Comment a – t – il (Sévérin Tchounkeu) payé une facture de 1.500.000 (Un million cinq cent mille) francs pour des soins supposés gratuits dans une clinique et qu’en plus j’ai refusé de me les faire administrer ?

2. Le cumul de factures délivrées en ma possession par la clinique pendant mes deux séjours d’hospitalisation (soit 11 jours) s’élevait à 395.709 (Trois cent quatre quatre-vingt- quinze mille sept cent neuf) francs CFA et qu’à ce jour je suis toujours redevable à la clinique d’un montant de 320.900 (Trois cent vingt mille neuf cent) francs.

Comment mon employeur peut-il prétendre avoir payé la note totale de mes soins et que j’en sois toujours redevable de ce montant à la clinique ?

3. D’où sort donc la facture de 1.500.000 (Un million cinq cent mille) frs brandi au cours de cette réunion ? Mieux encore le médecin traitant que j’ai eu au téléphone ce jour (29 mars 2018) pour m’enquérir de la véracité de cette déclaration m’a affirmé ne pas reconnaitre l’existence d’une telle facture encore moins du montant avancé. Il s’est exclamé, demandant qui a perçu ledit montant et signé ladite facture ?

Par ailleurs je rappelle, je n’ai jamais refusé les soins et j’ai quitté la clinique pour faute de moyens, je prends le médecin à témoin qui est d’ailleurs un ami à lui (Sévérin Tchounkeu).

4. Comment est-il possible que je refuse la prise en charge pour ma guérison et me retrouve à solliciter votre aide ?

D’autre part à cette époque, mon épouse était appelée au siège de l’entreprise, où un pli fermé lui avait été remis pour le médecin ouvert en ma présence, contenant une somme de 70.000(Soixante-dix mille) francs.

Attendant des réponses aux questions que j’ai posées à mon employeur à la suite de sa mise au point du 19 mars dernier, vu la réaction du délégué du personnel d’alors (Hanson Nfor Nchanji) qui déclarait par rapport à l’article de Le 4e Pouvoir qu’il avait porté mon cas à l’attention de mon employeur sans suite favorable , je réitère que les propos du Président Directeur Général du groupe La Nouvelle Expression Monsieur Sévérin TCHOUNKEU au cours de cette réunion sont à tous points reliés inexactes.

Vous êtes nombreux à me manifester votre soutien, j’ai toujours besoin de votre élan de solidarité qui me réconforte.

Je continue à remercier du fond du cœur mes collègues pour leur assistance.

Avec la grâce de Dieu je m’accroche à cette guérison.