• Dieudonné Essomba a créé une polémique

• Benjamin Zebaze donne raison à Amougou Belinga

• Il s’explique


Les propos tenus par Dieudonné Essomba dans l’émission Club d’Elites du 13 février 2022 sur Vision 4 continue par faire couler des salives. Pour le journaliste Benjamin Zebaze, le chroniqueur méritait la sanction qui lui a été infligée par Amougou Belinga.

« Amougou Belinga est un vieil ami; je l’ai toujours dit même si depuis qu'il est devenu "riche", je n'ai fait aucun effort pour le revoir. Je ne suis pas du genre à reconnaître mes amis au gré du vent.

Dieudonné Essomba est un "ami virtuel " et je n'ai jamais nié être admiratif de son savoir qui hélas, n'a plus sa place lorsqu’ il doit s'en prendre à certains supporters de Kamto et du Mrc.

La sortie de Dieudonné Essomba hier sur la chaîne de télévision Vision 4 au sujet de l'âge de Paul Biya qui le disqualifie de la fonction présidentielle et, surtout, le mettrait sous la coupe de son épouse au vue de l’activisme de cette dernière, vient se placer à côté du bon sens », a-t-il déclaré.

Dieudonné Essomba par ces propos, met en dangers les affaires du patron du groupe l’Anecdote. Zabaze considère Paul Biya comme un fonds de commerce sur lequel roule Amougou Belinga.

« La réaction rapide et apeurée de Amougou Belinga qui l'exclut du "club élite" est compréhensible car là, on a touché à son "fonds de commerce" au moment où il ne "voit pas du bien". Mais ce qui est incompréhensible ou plutôt la leçon qu'il faut en tirer, se résume en cette formule: "rira bien qui rira le dernier". Lorsque Dieudonné Essomba s’attaquait, avec l'artillerie lourde, à Maurice Kamto; qu'il n'hésitait pas à utiliser "l'arme nucléaire épistolaire" contre les militants du MRC, il était traité comme un dieu par les médias Amougou Belinga », ajoute-t-il.

Le journaliste estime que le magnat de la presse a commis une erreur en croyant pouvoir maitriser le libre penseur Dieudonné Essomba.

« Et ça a été une erreur pour le patron de vision 4 car, Dieudonné Essomba est quelque un d'incontrôlable qui met sa liberté de penser et de dire au-dessus de tout. Ceux qui m'accusent de le soutenir n'ont pas mes 30 années de journalisme. Pendant que de nombreux Camerounais se cachaient, il se battait comme un diable en tant que Conseiller au ministère de l'Economie pour démonter argument après argument, la politique économique du gouvernement.

En pleine réunion devant les ministres successifs, dès qu’il prenait la parole pour commenter un projet, personne n'osait la prendre après lui. Tous les errements du pouvoir en matière économique dont nous parlons aujourd’hui, il le faisait à l'intérieur du système et je respecte ça.

Amougou Belinga a cru être capable de contrôler une espèce " d'Etalon fou"; ce dernier en a profité pour utiliser un des "tambours" de Paul Biya afin d'annoncer à ces supporters en direct, ce terrible verdict: Paul Biya n’a plus que 25% de ses droits mentaux et psychologiques. Plus grave, il est sous la coupe de sa "charmante épouse" », a-t-il déclaré qui n’exclut pas des risque de « suicide » dans le sérail après les déclarations de l’économiste camerounais.

« Autrement dit en langage facile et trivial, c'est un "jupon" qui dirige désormais le pays.

Personne ne peut imaginer le coup de poignard que cela peut représenter pour un rdepeciste qui voit sur une chaine de télévision financée à coup de milliards par des "détournements " de fonds publics, un homme ayant "l'accent local" commettre un tel crime de lèse-majesté .

Si on vérifie bien, il a dû y avoir depuis hier, de nombreux suicides dans le "vivier granitique" de Paul Biya qu'est le Centre et le Sud », conclut-il.