L'arrêté du préfet de Mfoundi prévoyant l'expulsion de Yaoundé, de tout Camerounais dont les propos ou les écrits pourraient être de nature à conduire à une insurrection, a fait réagir Amnesty international.

Selon Amnesty International, "il devient de plus en plus difficile de s’exprimer librement au Cameroun". Pour illustrer ses accusations, l'organisation internationale de défense des Droits de l'homme a dans une publication cité plusieurs faits.

Entre autres, l'arrêté du préfet du Mfoundi, le communiqué du ministre de la Communication justifiant cet arrêté et enfin l'interdiction d'une coalition d'acteurs politiques de l'opposition, par le ministre de l'Administration territoriale.

Rappelons que dans un arrêté publié le 16 juillet dernier, Emmanuel Mariel Djikdent, le préfet de Mfoundi, le département où se situe la capitale, Yaoundé, a précisé que quiconque "outrage dangereusement les institutions ou celui qui les incarne", pourrait se voir interdire de séjour dans ce secteur.

L'autorité préfectorale dit avoir adopté cet arrêté pour "préserver l’ordre public". Tout ceci arrive à la veille de l'élection présidentielle de 2025