Malgré les efforts fournis par ces personnes, leur inclusion dans la société demeure un réel problème.
La déclaration universelle des droits de l’homme stipule que « Tous les hommes naissent libres et égaux ». Afin de favoriser l’intégration et l’accès à la vie économique, sociale et politique des personnes handicapées, une Journée Internationale a été proclamée, en 1992, par les Nations Unies, à la date du 3 décembre. Cette journée mondiale est par ailleurs le prétexte pour marquer un temps d’arrêt afin d’évaluer les progrès réalisés dans le domaine de l’épanouissement des personnes handicapées, d’identifier les difficultés rencontrées et d’envisager l’avenir en tenant compte de nouveaux défis. La société ne fait cependant pas toujours bon accueil aux personnes handicapées. Ces personnes sont, dans la plus part des cas, marginalisées, exploitées et leurs droits ne sont pas toujours respectés.
Pour faciliter leur insertion qui, d’ailleurs, se heurte à de nombreux obstacles, les pouvoirs publics apportent quelques réponses à la situation des handicapés par la loi 2010/002 du 13
avril 2010 portant protection et promotion des personnes handicapées et la loi de 2008 sur l’accessibilité. Le recrutement d’environ 450 jeunes parmi les 25000 à la Fonction publique en 2011 a également été une réponse des pouvoirs publics à la question de l’insertion sociale des personnes handicapées. Par ailleurs, le ministère des Affaires Sociales (Minas) a signé une convention de partenariat avec le ministère de l’Emploi et la Formation Professionnelle (Minefop) pour faciliter l’emploi et la formation professionnelle des personnes handicapées.
Scolarisation
Après une étude menée par le Minas, il a été élaborée une monographie sur les métiers accessibles aux handicapés. Toutefois, sur le plan de l’éducation, la scolarisation des personnes handicapées en particulier pose un problème de surcoûts à l’Etat; au regard des études comparatives entre l’éducation ordinaire et l’éducation inclusive ou spéciale pour les déficients visuels et les déficients auditifs. L’autre limite est le déficit d’institutions publiques de l’éducation. Au plan politique, les handicapés auditif et visuel semble être exclus de la compétition politique ou électorale.
Les politiques d’intégration sont implémentées pour assurer l’intégration des handicapés au quotidien. Les pouvoirs publics s’y attellent, même si beaucoup reste encore à faire. Face à la situation d’exclusion et de pauvreté dans laquelle vivent de nombreuses personnes handicapées dans le monde, plusieurs stratégies ou politiques ont été élaborées et mises en œuvre pour favoriser leur participation au développement. Même si ces actions restent peu visibles face à l’ampleur de la situation. Tant les problèmes sont nombreux et multisectoriels.
Pour un début de solutions, il a d’abord fallu protéger leurs droits. Mais la loi peut-elle à elle seule garantir la promotion et la protection des personnes handicapées ? Il est difficile de répondre par l’affirmative. L’environnement étant déjà à lui seul un véritable obstacle pour l’insertion socioprofessionnelle de ces personnes fragilisées au plan physique et psychologique.