Verdict prononcé pour l'affaire Dikolo. Le décret d’expropriation pour cause d’utilité publique du domaine de Dikolo Bali a été annulé par le tribunal administratif de Douala et sans doute, le projet d’hôtel de Chi Nwako ne peut pas être exécuté. Il faut dédommager maintenant les populations.
On se rappelle que lors de la confrontation sur le Plateau de Vision 4 Television, Elimbi Lobe Abel avait prouvé que le gars était un 'menteur'.
Premièrement, la DUP n°000033/MINDCAF/A10 DU 14 MARS 2019 concerne le lieu dit « BESSEKE », l’expropriation en cours concerne le lieu dit « DIKOLO » qui se trouve à 300 mètres de là. « Besseke » se trouvait sur les lieux de l’ancienne gare de Douala, dans le canton Akwa, derrière le collège Libermann alors que Dikolo est le lieu où vivait la mère du Prince Rudolph Douala Manga Bell et où il a passé sa dernière nuit avant son exécution en aout 1914, cet endroit, sacré et chargé de symbole, est situé en face du drain qui longe la voie rapide juste avant les feux de signalisation du carrefour Koumassi et relève du Canton Bell donc de Bali.
Secundo, le titre foncier 750/W, cité dans le décret que le Premier Ministre avait signé et dont ses services lui avait dit, qu’il appartient à l’Etat du Cameroun, se trouve localisé à Deido au lieu dit Bonantonè et est enregistré dans les Livres fonciers au nom de Dame Endalle Mounga Mouandjo Madeleine d’une superficie de 242 m², à 6 km des lieux de l’expropriation. Cette accumulation d’erreurs n’était pas anodine, elle avait pour but de distraire l'attention, d’embrouiller les autorités administratives et de chasser d’un lieu sacré et mythique, des autochtones, pour plus tard reconnaitre que cet endroit n’est pas construisible pour abriter des immeubles de plus de 3 niveaux et se le partager entre amis. Il n’est pas compréhensible que Monsieur CHI NOUAKO, par ailleurs avocat au Barreau du Québec, n’ait pu remarquer ces incohérences, nous sommes enclins à penser qu’il les a personnellement insérer dans les documents sachant qu’il sera difficile de douter de la véracité des faits, dès lors qu’ils sont soumis à l'approbation du Premier Ministre par ses propres collaborateurs.
Quid maintenant du dédommagement des victimes des casses.