De soi-disant indépendantistes qui bradent les territoires convoités à des multinationales étrangères. D’auto-proclamés libérateurs qui oppriment les populations auxquelles ils promettent la liberté. De prétendus artisans du développement qui détruisent l’outil de production. Aussi bien dans le discours que dans les actes, le degré de duplicité intellectuelle et morale est tel que l'on se croirait dans une rêverie totalement ubuesque. Avec en prime cependant, les douloureuses péripéties d'une réalité faite de pitoyables trahisons, d'inextinguibles convoitises, de vaines haines, et de cuisantes désillusions. Du moins, pour les ennemis de notre pays. Une chose est en effet de dépecer le Cameroun, mais auparavant faudrait-il l'avoir conquis, en respect des engagements criminel et mafieux pris lors de la signature des accords de cession des ressources naturelles dans les zones à libérer, entre de farfelus pseudo nationalistes séparatistes et des représentants d’une firme immatriculée dans un pays d’Amérique du Nord, Kilimandjaro Capital Limited. Celà se passe en novembre 2012. En effet, et tout récemment encore, Kilimandjaro Capital Limited indiquait dans une déclaration publiée sur son site Internet avoir signé depuis le 1er novembre 2012 un contrat exclusif d’exploitation du pétrole et des minéraux avec des ‘‘autorités du Southern Cameroons’’. À en croire cette firme d’un autre âge, Kilimandjaro Capital Limited ledit contrat accorderait des droits exclusifs d’exploitation à l’entreprise sur une superficie de 43,000 km2 dans la péninsule de Bakassi. Et pour n’être pas parvenus à remplir ce prérequis de contrôle territorial, ce en dépit de l'appui financier fourni par d'occultes fonds spéculatifs, les sordides apprentis-actionnaires de transnationales prédatrices auront juré de ruiner l’économie de notre pays. Y seront-ils parvenus? Il est permis d'en douter, au regard du regain d'activité enregistré par la Cameroon Development Corporation. Après une série d'attaques terroristes dirigées contre son patrimoine et son personnel, la première de ces agressions remontant au mois d’octobre 2018, le mastodonte de l'agro-industrie est entré en résistance active, par le truchement d’une réorganisation structurelle et opérationnelle qui lui permet de compenser d’éventuels déséquilibres que viendrait à engendrer l'adversité. Schéma mental identique du côté du personnel, cible d'assassinats, de mutilations et d'enlèvements. Pour ce qui est des tragiques événements de ce vendredi 10 février, événements ayant résulté en la mort de 5 personnes, ces derniers ont tout l’air de représailles, un aveu d’échec faisant suite au rejet par le Cameroun, de prétendues initiatives de rapprochement menées par des entités dépourvues de tout mandat. En s'acharnant sur l'admirable résistance corporatiste dont font preuve la Cdc et ses employés, les mystificateurs du séparatisme paradisiaque entendent poursuivre leur funeste dessein de rayer de la carte des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, toute présence d'un quelconque outil de production susceptible de concourir à l’épanouissement de nos populations.