• Le Premier ministre Joseph Dion Ngute est actuellement dans le grand nord

• Il y est pour l'inauguration d'une usine de Ciment

• Guibai Gatama profite de l'occasion pour cracher ses vérités au chef du gouvernement

Dans une publication, Guibai Gatama rappelle subtilement au Premier ministre Joseph Dion Ngute comment le pouvoir camerounais a oublié de développer le grand nord du pays malgré les ressources que l'Etat vient souvent chercher dans cette localité.

Le Directeur de publication de l'œil du Sahel demande également à Joseph Dion Ngute de ne surtout rien promettre qu'il ne pourra réaliser aux populations.

"M. le Premier ministre, bon séjour dans ce beau Septentrion qui vous accueille avec ferveur. Revenez nous voir assez souvent. Ne nous promettez rien que vous ne pouvez tenir, c’est souvent à ce niveau que les amitiés se « gâtent ». Voilà le barrage de Bini à Warak dans l’eau, voilà le bitumage de la route stratégique Mora-Dabanga-Kousseri aux oubliettes, voilà même que notre quota de 30% règlementaire aux admissions dans les concours et recrutements de la Fonction publique est contesté, moqué, tourné en dérision sous le fallacieux prétexte de la méritocratie… voilà et voilà !", écrit Guibai Gatama.

"Puisque vous y êtes pour du «ciment» M. le Premier ministre, une toute petite doléance : intercédez pour nous auprès de Cimencam et autres acteurs pour que le sac de ciment nous soit vendu au juste prix comme un peu partout dans le reste du pays. Il atteint parfois la barre de 7.200 FCFA (7.750 à kousseri) et n’est pas seulement injuste, mais très élevé pour des populations très pauvres. Nous aussi, voulons construire et bâtir notre cher et beau pays, le Cameroun", ajoute t-il.
Rappelons que le chef du gouvernement qui est actuellement dans le grand nord a initié la semaine dernière, une tournée dans la région du Nord-Ouest, dans le cadre du suivi des recommandations des résolutions issues du Grand Dialogue National. La tournée avait pour objectif de poser un premier pas vers le retour à la paix dans les régions camerounaises en crise.