Les chefs des structures d’appui de la Direction générale des élections (Dge) et les délégués venus des régions ont ouvert les classes ce mardi 4 octobre 2022 autour d’Erik Essousse, le patron de la Dge.
Le conclave de ce jour fait suite à la troisième session ordinaire du Conseil électoral de l’année 2022 dédiée à la confection du budget d’Elecam pour l’année budgétaire 2023. « Tout à l’heure nous allons aussi intervenir à partir des exposés des directeurs des administrations centrales d’ici, au sujet du nouvel cadrage budgétaire qui est maintenant le budget programme, le budget de résultats et non plus le budget de moyens. Il faut que vous compreniez tout cela » , a explicité le maître des céans. Il a dans la foulée indiqué que tous les exposés qui seront donnés aux délégués au niveau central leur permettront d’appréhender les enjeux de développement, surtout dans le cadre de la stratégie nationale de développement (Snd30). « Il est important que nous comprenions ce nouveau cadrage budgétaire et programmatique qui permet que les responsables de l’Etat sachent les objectifs que le gouvernement poursuit, pour permettre d’aller à l’émergence 2035 » , a-t-il martelé à l’endroit de ses collaborateurs. Par ailleurs, il a révélé qu’il s’agissait aussi d’une réunion trimestrielle qui permet de faire le point sur les activités de la Dge, surtout après les inscriptions sur les listes électorales de cette année. « Mais, mieux encore pour toutes les autres activités qui concernent la gestion courante de notre institution, notamment la Snd30 pour que nous puissions revenir sur l’objet programme et les résultats, et aussi pour aller vers l’émergence 2035 à travers la Stratégie nationale de développement. Mais tout cela va faire l’objet des réflexions pour que nous puissions parler d’une même voix et que nous puissions gérer nos activités » , a-t-il ajouté. En outre il s’est préoccupé des conditions de travail et du moral de ses collaborateurs au quotidien sur toute l’étendue du territoire. « Il y a le personnel, lui permettre d’avoir des conditions de travail acceptables, leur donner des commodités et surtout pour les locaux. Nous devons tout faire pour que les conditions de travail de nos collaborateurs soient agréables. C’est pour cela que je vous demande toujours de me faire remonter l’état des travaux à mener pour que les travailleurs se déploient avec aisance. Il faut qu’il y ait les toilettes et aussi l’ameublement de vos bureaux » , a-t-il précisé. Bien évidemment, il n’a pas omis les conditions sociales, c’est-à-dire l’assurance maladie qui est très importante et à laquelle il a dit attacher une grande importance. C’est du reste inscrit au débat ce jour avec les points focaux. Pour terminer, il s’est aussi félicité dans son propos d’ouverture de ce conclave, du nombre d’inscrits à date sur les listes électorales. Cette année, la Dge a franchi la barre de 7 millions d’inscrits tant espérée. « Vous êtes sans ignorer que nous avons fait du très bon travail pour la révision des listes électorales au cours de cette année. Cette opération nous a permis de franchir la barre de 7 millions d’électeurs et au-delà » , s’est-réjoui avant de les féliciter pour le travail abattu et surtout les collaborateurs sur le terrain qui se donnent beaucoup de peines pour faire ce travail. Dans les deux régions en crise il y a un léger frémissement des effectifs sur les listes électorales. Dans le Nord-Ouest, on a inscrit 10569 électeurs contre 3000 l’année dernière alors que dans le Sud-Ouest, on comptabilise plus de 11000 inscrits contre 7000 potentiels électeurs en 2021. « Nous aimons faire de bonnes inscriptions et pas du tout-venant. Nous voulons inscrire ceux qui méritent d’être inscrits sur les listes électorales afin que notre système électoral et notre fichier électoral soient crédibles » , a insisté Erik Essousse sur la question des inscriptions sur les listes électorales.