Le Conseil National de la Communication (CNC) a sonné l'alarme ce lundi 3 mars, alertant sur la multiplication des discours de haine dans les médias camerounais, à moins de sept mois de l'élection présidentielle prévue en octobre 2025.
Dans un communiqué officiel signé par Joseph Chebongkeng Kalabubsu, directeur du CNC, l'organe de régulation des médias a clairement exprimé sa "vive inquiétude" face à la recrudescence des propos tribaux et divisionnistes.
"Ces discours représentent une menace grave pour la paix et la stabilité sociale", a déclaré le CNC, soulignant que la liberté de la presse ne saurait être un prétexte à la diffusion de contenus dangereux et irresponsables.
## Des sanctions promises
Après une première mise en demeure adressée aux professionnels des médias le 13 janvier dernier, le conseil de régulation a durci le ton. L'institution a averti sans ambiguïté que des "sanctions exemplaires" seront appliquées contre les contrevenants.
Alors que le Cameroun se prépare à des échéances électorales cruciales, le CNC rappelle l'importance de préserver la cohésion nationale. L'objectif est de garantir un débat public apaisé et responsable, loin des tentations de divisions tribales ou ethniques.
Les professionnels des médias sont désormais prévenus : tout dérapage sera sévèrement sanctionné. Le CNC entend jouer pleinement son rôle de garant de l'éthique médiatique et de la paix sociale.