Après Christian Bomo, c’est au tour du parti politique Union Démocratique du Cameroun de réclamer des informations sur la position actuelle de Paul Biya. Dans un communiqué, la formation politique demande à Mvondo Ayolo et au conseil constitutionnel de faire la lumière sur la longue absence du chef de l’Etat.
Depuis la fin du Forum Chine-Afrique, FOCAC le 07 septembre dernier où les Camerounais ont vu le Président de la République en activité dans le cadre de cet important Sommet, aucune information officielle n'est donnée au Peuple Souverain sur la situation ou la position du Président de la République, lequel pourtant par les voix les plus autorisées annoncé au Sommet de la Francophonie, a été plutôt sans aucune explication, représenté par le Ministre des Relations Extérieures.
A date, S.E Paul Biya n'est toujours pas revenu au pays pour continuer à assumer ses hautes fonctions. Entre temps, au regard de son Åge et des rumeurs sur son état de santé qui aurait subi un coup lors du Voyage, l'opinion publique est réduite à subir des spéculations diverses et de diverses sources dont les réseaux sociaux, qui sont de nature à influencer dangereusement le cours normal de la vie quotidienne des citoyens et des Institutions de la République.
En rappelant que le Président de la République est la Première Institution du Pays et appartient au Peuple Souverain qui a le droit légitime de connaître à tout moment et en toutes circonstances la situation et sa position physique,
L'UDC:
Appelle le Cabinet Civil de la Présidence, le Porte-Parole du Gouvernement et toute autre Institution compétente le cas échéant, notamment le Conseil Constitutionnel, à prendre leurs responsabilités en apportant des informations officielles au Peuple, pour mettre ainsi fin à ces spéculations dangereuses qui vont s'aggravant. Bien sûr qu'il y a des délais qui obligent dans ces cas: cependant, nul besoin d'entretenir un climat de suspicion dans un contexte déjà fragilisé, que nous nous devons tous de protéger.
Invite le Peuple Camerounais à demeurer suffisamment prudents et vigilants pour le respect des Institutions Républicaines, l'Ordre Constitutionnel la Paix et la Cohésion
Sociale du Cameroun qui Est, et Demeure Pour Nous Tous et Par Nous Tous.
En tant que Légalistes est Républicains, il est de notre devoir de venir rappeler aux camerounais l'Article 6 de la Constitution du Cameroun:
En cas de Vacance de la Présidence de la République pour cause de décès, de démission ou d'empêchement définitif constaté par le Conseil Constitutionnel, le scrutin pour l'élection du nouveau Président de la République doit impérativement avoir lieu vingt (20) jours au moins et cent vingt (120) jours au plus après l'ouverture de la Vacance.
a) L'intérim du Président de la République est exercé de plein droit jusqu'à l'élection du nouveau Président de la République par le Président du Sénat. Et si ce dernier est à son tour empêché par son Suppléant suivant l'Ordre de Préséance du Senat.
b) Le Président de la République par Intérim, le Président du Sénat ou son Suppléant ne peut modifier ni la Constitution ni la composition du Gouvernement. Il ne peut recourir au referendum. Il ne peut être candidat à l'élection organisée pour la Présidence de ma République.
En Croyants, Nous prions l'Éternel Dieu de Veiller sur le Président de la République du Cameroun, notre Institution.
Fait à Yaoundé le 08 octobre 2024