Le média Vision 4 qui appartient au milliardaire camerounais Jean-Pierre Amougou Belinga est vivement critiqué par les observateurs. Une brulante polémique est née depuis quelques jours après un reportage qui a l’air d’une attaque contre le président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) Maurice Kamto.

Les citoyens descendent dans l’arène l’un après l’autre. Aux yeux de plusieurs compatriotes, la chaîne de télévision pour laquelle travaille le fameux Bruno Bidjang a sérieusement déconné sur ce coup, et ce n’est pas la première fois qu’elle fait l’objet de débats dans le sens négatif.

Le militant du MRC Me Sikati fait partie des personnes qui ont fait entendre leur voix : « Vision 4 et sa ligne éditoriale de la honte vont d’office disparaitre après la chute de la "dictature" ».

Le partisan est certain que les journalistes qui travaillent pour cette chaîne de télévision privée n’ont pas, au vu de leurs prestations actuelles, le niveau nécessaire pour travailler pour d’autres médias plus huppés en Afrique et dans le monde comme le font Cédric Noufele et Cie.

Me Sikati a été furieux sur sa page Facebook : « Cite une chaîne de télé à Yaoundé qui donne la parole tous les dimanches au RDPC pour parler du MRC et ce dimanche a encore des invités dont un président solitaire de parti politique qui ne parle que du MRC ou de Maurice Kamto ».

Dans la suite de son poste, le militant estime que « Vision 4 et sa ligne éditoriale de la honte vont d’office disparaitre après la chute de la dictature et ce sera le chômage assuré pour ses journalistes qui n’ont pas les compétences pour travailler ailleurs. Aucun professionnalisme ».

Le journaliste camerounais et analyste politique Auréole Tchoumi a également remonté les bretelles à Vision 4. Une sortie qui n’a pas plus au sociologue Serge Aimé Bikoi : « Vision 4 sait ce qu’elle fait ».

Serge dit à Auréole : « Ce que tu as suivi, dans ce soi-disant éditorial servi ce jour, n’est qu’un papier en commandite. Vision 4 sait ce qu’elle fait. Cette chaîne de télévision privée locale ne fait que ça. Adalbert Messi n’a obéi qu’à ce desideratum du promoteur de la chaîne. Tu ne t’y soumets pas, tu es frappé, mieux tu es sanctionné ».

Mais encore, « parlons peu parlons vrai. Messi n’est que la victime sacrificielle instrumentalisée par le magistère dixit du média en question pour crucifier le leader national du MRC, Maurice Kamto, sur l’échafaud médiatique. Et de quelle manière ? Dans un langage ordurier bourré de scories et d’incurie ».

Pourtant, dit Bikoi, « cette chaîne de télévision privée locale a trois anciens journalistes de la CRTV, mastodonte médiatique qui ne se livre pas à de tels écarts professionnels, en l’occurrence Jean Pierre Ndzana, directeur de l’information de Vision 4, Jean Pierre Efouba Onana et André Désiré Amougou. Tous formés à la meilleure enseigne de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic) ne savent-ils pas que ce qui a été diffusé, cette fin de matinée, est un contre-exemple journalistique ? ».