Actualités Régionales of Friday, 25 September 2015

Source: Aurore Plus

Disparition mystérieuse d’une patiente internée à l’hôpital général de Douala

Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration Photo d'archive utilisée juste a titre d'illustration

Après les affaires des bébés volés qui sont une mafia courante dans les formations hospitalières et surtout d’Etat et dans une moindre mesure celle de la disparition des cadavres dans les morgues, voici que l’hôpital général ouvre la chronique des patients qui disparaissent.

C’est CertaInement l’affaire qui va défrayer l’actualité cette semaine dans la capitale économique. l’épouse d’un citoyen qui était internée à l’hôpital général de Douala a disparu ce matin de sa chambre.

En dépit de toutes les mesures de sécurité qui sont mises sur pied dans cet hôpital dit de référence et qui a perdu de sa superbe et même de sa crédibilité, au regard de la dégradation des soins qui y sont de plus en plus administrés, il ne cesse de briller par des scandales qui occupent les bonnes pages de la chronique faits divers.

Comme cette affaire qui a mis en émoi toute la formation sanitaire publique qu’on classe dans la carte sanitaire du Cameroun dans la catégorie «Hôpital de référence».


Par mimétisme et par snobisme, nous avons tous fini par considérer cela comme telle jusqu’à ce que nous soyons confrontés à la réalité. C’est le cas de sieur Bikoko, citoyen camerounais, dont l’épouse, mme Bikoko épouse ngo Helles Grace monique, 36 ans a accouché par césarienne la semaine surpassée à la clinique martin luther King à Bepanda.

Son état de santé virant à un stade inquiétant, elle a été transférée d’urgence à l’Hôpital général de Douala, où elle a été admise en date du 14 septembre 2015 dans un état d’inconscience. elle présentait alors une pré-éclampsie. Conduite aux urgences, puis en réanimation, elle va y recevoir les soins appropriés.

Mme Bikoko va par la suite être placée en observation au pavillon Gynécologique ou elle occupait la Chambre individuelle 301. le bulletin de suivi indique que la patiente avait une «évolution favorable» de son état de santé. on peut aussi lire qu’elle ne faisait plus de convulsion et qu’il y avait une amélioration de sa conscience. Seule la persistance d’une Hta était observée.

Tout va basculer hier matin. lorsque Dr mangala nkwele, gynécologue –obstétricien va procéder à la ronde matinale quotidienne, les garde-malades sont alors priés de gagner le large. C’est ainsi que sa belle-soeur qui veillait sur elle va libérer la chambre.

La soeur de son époux va profiter pour s’éclipser et faire un tour à la maison afin de se préparer pour revenir aux heures de visite. nous sommes aux environs de 8h30min. avant son retour, elle sera devancée par l’époux, sieur Bikoko, qui va arriver aux environs de midi. mais qu’elle n’est sa surprise de constater que son épouse n’est pas dans sa chambre.

Toutes les démarches pour retrouver son épouse, mieux avoir une explication pouvant remonter le parcours de sa patiente, sinon comprendre où est passée son épouse, se soldent par un échec. le personnel de l’hôpital est tout aussi stupéfait.

Alerté, le Directeur général de l’Hopital général de Douala, Dr Bellé va se contenter de brandir le rapport médical dressé par le Dr mangala lors de sa ronde matinale et de saisir naturellement le Commissariat du 10è arrondissement de la ville de Douala, pour signaler la disparition d’un de ses patients. Soutenant le rapport médical de la journée.

où on peut lire que l’examen physique indique que la patiente présentait un état d’inconscience et qu’il lui a été administré un pansement propre et les points sutures étaient bien en place. et l’ordonnance dressée recommande qu’elle soit consultée par un neurologue.

Parce qu’elle présenterait des troubles de la mémoire rétrograde au 7è jour après son opération. Curieux ! la gardemalade qui a passé tous ses jours et ses nuits d’hospitalisation, jusqu’à ce matin fatal à ses côtés, ne reconnait pas qu’elle présentait des signes d’inconscience depuis sa sortie de la réanimation.