La seconde phase dans la distribution gratuite de plus de 12 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action (MILDA) s’est achevée en 2016.
L’objectif était d’en augmenter les taux de possession à 100% et d’utilisation dans les ménages à 80%. Selon des statistiques, des dix districts de santé que compte l’Adamaoua, seulement trois ont pu atteindre un pourcentage de 100 MILDA distribuées.
Au finish, 98% des MILDA ont été distribuées par la région de l’Adamaoua, indique le bihebdomadaire L’Oeil du Sahel du jeudi 10 novembre 2016.
Au total, 697 070 MILDA ont été distribuées dans la région de l’Adamaoua. Avec cette performance, cette région est tout de même en queue de peloton, contrairement à l’Extrême-Nord et au Nord, qui elles enregistrent 99% dans la distribution dans tout le Grand-Nord. En effet 2 237 147 MILDA ont partagé à l’Extrême-Nord et 1 362 401 au Nord.
Le Cameroun s’est engagé à atteindre la couverture universelle des populations en MILDA, afin de réduire la morbidité et la mortalité dues au paludisme. Pour y arriver, trois stratégies majeures ont été mises sur pied. Il s’agit du diagnostic rapide et approprié des cas de paludisme, le traitement préventif intermittent chez la femme enceinte, et la lutte anti-vectorielle sélective qui porte sur l’utilisation des MILDA et la pulvérisation intra-domiciliaire, détaille le journal.
Par ailleurs, grâce à des actions conjointes du ministère de la Santé publique et de ses partenaires au rang desquels le Fonds mondial qui a octroyé une nouvelle subvention sur la période 2015-2017 ont abouti à la baisse de la morbidité liée au paludisme de 38% en 2009 à moins de 28,6% de nos jours.