Le monde du football camerounais semble traverser une période de turbulences au plus haut niveau. Des signes de tension apparaissent entre Samuel Eto'o, président de la Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT), et sa vice-présidente, Céline Eko, suggérant la fin d'une collaboration jadis prometteuse.
Plusieurs incidents récents témoignent de cette détérioration des relations. Lors de la dernière finale de la Coupe du Cameroun féminine, bien que présent à la cérémonie, Eto'o n'est pas resté pour assister au coup d'envoi du match. Ce comportement inhabituel n'est pas passé inaperçu.

Plus révélateur encore, lundi dernier, le président a organisé une réunion improvisée du personnel sans en informer sa vice-présidente. Cette absence de communication est d'autant plus frappante qu'elle contraste avec leur collaboration étroite passée.

La situation s'est encore aggravée récemment lorsque Céline Eko a boycotté une importante réunion en visioconférence concernant la nomination des membres de l'encadrement des sélections de jeunes. Son nom n'apparaît pas sur le document final, une omission qui soulève des questions sur son rôle actuel au sein de la fédération.

Une analyse approfondie des nominations effectuées pourrait apporter un éclairage sur les raisons de cette absence notable et sur les possibles divergences de vision entre les deux dirigeants.

Cette apparente rupture entre Eto'o et Eko, autrefois considérés comme un duo prometteur pour le développement du football camerounais, soulève des inquiétudes quant à la stabilité de la gouvernance de la FECAFOOT. Les observateurs s'interrogent sur l'impact que ces tensions pourraient avoir sur l'avenir du football dans le pays.

Alors que les deux dirigeants continuent de faire acte de présence lors des cérémonies publiques, leur relation semble désormais se limiter à une simple figuration, loin de la synergie initiale qui avait suscité tant d'espoirs pour le football camerounais.