Politique of Wednesday, 3 August 2016

Source: cameroon-info.net

Djamen n'est pas un adversaire sérieux - Jean-Michel Nintcheu

Jean-Michel Nintcheu, président régional du SDF dans le Littoral Jean-Michel Nintcheu, président régional du SDF dans le Littoral

Dans une interview accordée à Mutations mercredi 3 août 2016, le Député et président du bureau exécutif du SDF-Littoral ne loupe pas son adversaire politique, Célestin Djamen, qui a récemment obtenu la dissolution du bureau exécutif du SDF (Social Democratic Front) dans la Région du Littoral.

«Je ne considère pas M. Djamen comme un adversaire sérieux. Nous sommes habitués aux facéties de ce camarade qui fraîchement rentré de la France a déclaré sa candidature au poste de Président national du SDF. Il ne représente absolument rien sur le terrain. S’il était mon seul adversaire, je ne me donnerais même pas la peine de battre campagne. Il s’agite dans les médias uniquement dans le but d’attirer un peu d’attention sur sa personne. Ses violentes diatribes contre M. Oshi et moi donnent l’impression qu’il est payé et manipulé par certains réseaux obscurs pour ternir notre image», a déclaré le président sortant.

À propos de la suspension du bureau exécutif du SDF-Littoral dont il est le président, Jean-Michel Nintcheu fait savoir que la décision du Comité exécutif national (NEC, National Executive Commitee) «n’aura qu’une incidence mineure sur la suite du processus de renouvellement des structures». Ce processus est pratiquement à son terme, «puisque 98% des structures ont été renouvelées à savoir 29 circonscriptions électorales sur 32 et 3 coordinations départementales sur 5», indique-t-il.

Jean-Michel Nintcheu souligne également que le rapport de la commission en charge de ce processus a été validé par le NEC. «Cette suspension n’est qu’une parenthèse d’un mois. Car, l’élection pour le renouvellement du bureau exécutif SDF du Littoral aura lieu au mois de septembre prochain. Il est donc inutile de préciser que le bureau sortant que je préside sera candidat à sa propre succession et compte tenu du rapport de force qui prévaut sur le terrain, nous sommes sûrs d’être réélus. Nos adversaires le savent très bien, c’est pourquoi ils sont dans le désarroi total et font montre de tant de fébrilité», conclut-il, confiant.