Des informations non confirmées circulant sur les réseaux sociaux ont ravivé les spéculations sur l'état de santé du Président Paul Biya, 91 ans, au pouvoir depuis près de 41 ans au Cameroun. Ces allégations, émanant d'un individu se présentant comme lanceur d'alerte, soulèvent de nouvelles questions sur la situation du chef de l'État camerounais, absent de la scène publique depuis plusieurs semaines.

Selon les propos rapportés par un certain N'zui Manto, se présentant comme lanceur d'alerte, le Président Biya aurait été victime d'un "grave malaise provoqué par un cancer de la prostate nécessitant une intervention chirurgicale urgente". Ces affirmations, qui n'ont fait l'objet d'aucune confirmation officielle, suggèrent que le chef de l'État aurait été transféré en France pour des soins médicaux, au lieu de se rendre à l'Assemblée générale des Nations Unies à New York comme initialement prévu.

Il est crucial de souligner que ces informations restent à ce stade des allégations non vérifiées et doivent être considérées avec la plus grande prudence.


Le rapport non confirmé fait également état de supposées tensions au sein de l'entourage présidentiel. Selon ces allégations, la Première Dame, Chantal Biya, aurait refusé une suggestion médicale de rapatrier son mari au Cameroun, évoquant des considérations de sécurité personnelle. Ces affirmations, si elles étaient avérées, pourraient indiquer des préoccupations quant à la stabilité politique du pays en cas de transition de pouvoir.


Ces nouvelles allégations s'inscrivent dans un contexte d'incertitude politique croissante au Cameroun. L'absence prolongée du Président Biya de la scène publique, notamment lors d'événements internationaux importants, a déjà suscité de nombreuses interrogations et spéculations.

Récemment, l'avocat Christian Ntimbane, candidat déclaré à la prochaine élection présidentielle, a publiquement demandé des clarifications sur l'état de santé du Président, soulignant le droit des Camerounais à être informés sur la situation de leur chef d'État.

Face à ces allégations et aux inquiétudes grandissantes, les autorités camerounaises maintiennent jusqu'à présent un silence officiel. Cette absence de communication ne fait qu'alimenter les rumeurs et les spéculations, dans un pays où la question de la succession du Président Biya reste un sujet extrêmement sensible.