Actualités of Friday, 24 March 2017

Source: cameroon-info.net

Don d'équipement médical à l’hôpital Laquintinie de Douala

L'hôpital Laquintinie de Douala L'hôpital Laquintinie de Douala

L’objectif est d’apporter une contribution à l’amélioration des soins aux personnes victime de cette maladie héréditaire génétique.

Jeudi 16 mars dernier, l’hôpital Laquintinie de Douala a reçu un appareil de dépistage de la drépanocytose, une maladie héréditaire et génétique caractérisée par une anomalie de l’hémoglobine contenue dans les globules rouges. Cet appareil, d’une valeur de 3 millions et demi de FCFA, a été offert par le Lion’s Club Orchidée.

A en croire la présidente de cette association, cet outil permettra d’améliorer la prise en charge des personnes victimes de cette maladie génétique, héréditaire, peut-on lire dans Le Messager du jeudi 23 mars 2017. « Le but pour nous c’est de servir et c’est ce que nous sommes en train de faire. Avec ce don, nous pensons améliorer la vie des drépanocytaires. Nous nous battons pour que le dépistage se fasse rapidement et a moindre cout », indique Flora Ngan. Et de rajouter par la suite que le groupe va tenter de résoudre le problème d’étanchéité que connait ce pavillon.

Pour sa part, la représentante du directeur général de l’hôpital Laquintinie se dit consciente des challenges à relever. « Nous sommes ravis de recevoir cet appareil qui va vraiment aider les drépanocytaires. Nous sommes conscients de ce qu’il y a encore beaucoup à faire. Nous sommes également conscients que nous devons nous battre pour ces enfants qui sont oubliés de la République », a-t-elle lancé dans son propos de remerciement.

Il faut noter que, selon un rapport conjoint de la plateforme des associations contre la drépanocytose, environ 2% de nouveaux nés sont victimes de cette maladie. En plus, 25 à 30% de la population camerounaise est susceptible de transmettre cette maladie. Pour essayer de réduire ces statistiques sans cesses croissantes, une prise en charge socio sanitaire des drépanocytaires est mise sur pied. Ceci à travers le dépistage néonatal des nouveau nés, la formation/recyclage du personnel de santé à la drépanocytose, la sensibilisation du grand public, le plaidoyer auprès des pouvoir publics et le partage des bonnes pratiques au niveau régional, souligne le quotidien.

A cela se greffe l’amélioration de la prise en charge médicale via la formation des professionnels de santé et des parents d’enfants drépanocytaires, mais aussi, le financement des vaccins et médicaments.