Cent soixante-cinq. C’est le nombre total de vaches offertes par la France au Cameroun de Paul Biya. Il s’agit en effet de 165 vaches laitières françaises qui ont été réceptionnées ce mercredi 11 janvier 2023 à Garoua (Nord) par le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), Dr Taïga.

En provenance de la France, elles sont acquises par le gouvernement à travers le Projet de développement de l’élevage (Prodel), financé par la Banque mondiale.

L’objectif de développement du Projet (ODP) est d’améliorer la productivité des systèmes de production ciblés et la commercialisation de leurs produits pour les bénéficiaires sélectionnés et, d’apporter une réponse immédiate et effective en cas de crise ou d’urgence éligible.

Les indicateurs énumérés sont entre autres la productivité des espèces ciblées par les bénéficiaires directs (bovins, chèvres et moutons, volailles, porcs) ; l’augmentation des ventes dans les chaînes de valeur ciblées, cumulée sur l’ensemble des chaînes de valeur ; le nombre des producteurs touchés par les biens ou services d’élevage (dont les femmes et les jeunes) ; le nombre des producteurs ayant adopté les technologies d’élevage améliorées (dont les femmes et les jeunes).

Le PRODEL a une durée de six (06) années. Le coût total estimé du Projet est de 134,15 millions $EU, financé par un crédit IDA d’un montant équivalent à 100 millions $ EU ; les contributions des éleveurs bénéficiaires, organisations de producteurs et autres acteurs des chaînes de valeur à hauteur de 6,01 millions $ EU ; les institutions financières partenaires (IFP) pour environ 18,76 millions $ EU (financement conjoint des sous-projets et des plans d’affaires) ; les communes pour un montant estimé à 1,13 millions $ EU (cofinancement des plans de gestion des ressources pastorales) ; et la contribution du gouvernement équivalente à 8,25 millions $ EU (correspondant essentiellement aux taxes).

Selon la Banque mondiale, le nouveau projet contribuera aux réponses ciblées pour faire face à plusieurs difficultés notamment l’amélioration des chaînes de valeur de l'élevage, la facilitation du commerce de bétail, le soutien à l'intégration des marchés régionaux et la poursuite du développement des infrastructures de marché stratégiques le long des axes commerciaux.