Le meurtre brutal de Martinez Zogo, journaliste à la radio Amplitude FM au Cameroun, continue de susciter l'indignation et l'impatience parmi les journalistes et la population. L'enquête officielle, censée faire la lumière sur ce crime odieux, semble piétiner, provoquant des préoccupations croissantes quant à la recherche de la justice.

Sur TV5 Monde, la journaliste émérite Marie-Roger Biloa, bien connue pour son engagement en faveur de la liberté de la presse et de la justice, a exprimé sa frustration face aux lenteurs de l'enquête. Dans une déclaration poignante, elle a déploré le fait que les résultats de l'enquête se fassent toujours attendre, laissant la famille de la victime et la communauté journalistique dans l'incertitude.
Un élément qui a suscité l'étonnement et l'incompréhension est la tentative de libération d'Amougou Belinga, principal accusé dans cette affaire. Ce sulfureux homme d'affaires, ayant fait fortune avec des fonds publics, est au cœur de l'enquête. Cependant, la tentative de le libérer avant la conclusion de l'enquête soulève des questions sur l'intégrité du processus judiciaire.

Par ailleurs, l'éventuelle libération de Maxime Eko Eko, patron du contre-espionnage camerounais, dans les conditions actuelles, a également suscité des inquiétudes. Alors que l'enquête n'est pas encore finalisée, la possibilité d'une remise en liberté pour une figure clé de l'appareil de sécurité soulève des interrogations quant à l'équité et à l'efficacité du processus judiciaire.
Face à ces développements, Marie-Roger Biloa et d'autres voix influentes appellent à une accélération de l'enquête. La transparence et la célérité dans la recherche de la vérité sont essentielles pour restaurer la confiance du public et garantir que justice soit rendue pour Martinez Zogo et sa famille endeuillée.

Alors que l'enquête sur l'assassinat de Martinez Zogo s'étire en longueur, l'attente insoutenable pour des réponses et des actions concrètes souligne l'importance d'un système judiciaire efficace et équitable. La quête de justice pour le journaliste assassiné demeure un enjeu central, symbolisant la lutte constante pour la liberté de la presse et la protection des défenseurs des droits de l'homme au Cameroun.