L’argent représente la dernière tranche des transferts monétaires devant leur permettre de renforcer les activités génératrices de leurs revenus.
La rémise des enveloppes a eu lieu le 5 décembre dernier. Au total, 500 ménages de la commune de Douala 2 ont bénéficié chacun d’une enveloppe de 80.000 FCFA. Ce montant represente le sixième et dernier paiement du PFS, au terme de deux ans au cours desquels, chaque foyer récencé comme extrêmement pauvre, a bénéficié d’un décaissement de 20.000 FCFA au bout deux mois. Au terme de la prise en charge, « ça nous a beaucoup aider dans notre vie active et je suis fier d’envoyer mes enfants à l’école et de faire mon petit commerce », se réjouit l’un des bénéficiaires.
Des conseils leur sont aussi prodiguer pour une bonne gestion et l’implication aux activités génératrices de revenus, favorables à améliorer leurs conditions de vie. Lancé en 2013 par le gouvernement avec le soutien de la Banque mondiale (BM), le PFS a voit croître ses chiffres en trois ans. Pour Michelin Njoh, coordonnateur du PFS, ce sont au total 85.000 béneficaires dans le pays qui sont concernés par le projet. Le programme de transferts monétaires directs sans conditions bénéficie à 40.000 ménages et se réalise à travers deux cycles de 20.000 ménages bénéficiaires chacun. Le premier cycle a été lancé au cours l’année 2016 et le second cycle en 2017. La seconde phase du projet qui concerne 5 régions (Extrême-nord, Nord, Adamaoua, Est et Nord-ouest) et les villes de Douala et Yaoundé.
A Douala, 3000 ménages ont déjà bénéficié du projet. Après la phase pilote financée par le Cameroun à hauteur de 1.2 milliards FCFA, la BM, à travers le projet International development Association (IDA) s’est mis en œuvre à travers un programme de transferts monétaires directs sans conditions et un programme de travaux publics à Haute intensité de main d’œuvre (HIMO) d’un montant global de 25 milliards FCFA. HIMO bénéficiera à 30.000 individus à raison de 8.000 bénéficiaires en 2016 (avec 5000 bénéficiaires dans les communes de Moulvoudaye et Mokolo dans l’Extrême-nord), 12.000 bénéficiaires en 2017 et 10.000 autres bénéficiaires en 2018.