Le personnel administratif et d’appui de l’École Normale Supérieure d’Enseignement Technique (ENSET) de Douala ne décolère pas. Le mouvement d’humeur suspendu en mai dernier a repris droit de cité.

En effet, depuis le 1er juillet dernier, ils sont de nouveau en grève pour réclamer leurs dus, lit-on dans Le Messager du mardi 5 juillet 2016.

À ce jour, plusieurs promesses leur ont été faites quant à d’éventuels payements. Malheureusement, rien n’est fait dans ce sens. Ce qui fait dire à certains qu’il s’agit d’une supercherie de plus. «Nous nous rendons compte que nous avons été bernés.

Nous avons fait preuve de laxisme. Si on s’en tenait à notre mouvement, je pense que nous aurons été payés. Nous réclamons dix ans de congés impayés», raconte un gréviste.

Ce dernier poursuit en disant: «Ce que nous déplorons le plus, ce sont les discriminations qui sont faites pendant le payement de ces prestations. Sur les huit mois que nous réclamons, certains ont touché deux mois, tandis que certains en ont eu quatre».

En effet, la dernière grève a été suspendue après des négociations entamées par le Recteur de l’Université, François Xavier Etoa. Il avait demandé le retour au calme. «Il nous a rassuré que nos droits seront payés.

Nous avons jugé utile de nous calmer pour leur donner un peu de temps. Le Recteur nous avait rassuré que nos prestations allaient être payées tout au long du mois de juin 2016», rappelle un manifestant.

Face à ses récriminations parmi lesquels figure également le non-respect des textes, le staff de l’école de formation fait le mort. Tout le monde répond aux abonnés absents, indique le quotidien. Pendant ce temps, la grève suit son cours.