Actualités of Thursday, 6 October 2016

Source: cameroon-info.net

Douala: Les enseignants demandent la révision de leur salaire

Un enseignant dans une salle de classe Un enseignant dans une salle de classe

Ce sont entre autres doléances exprimées lors de la célébration de la journée de l’enseignant mercredi dernier.
La journée de l’enseignant s’est célébrée le 5 octobre dernier. Comme à l’accoutumée, Emmanuel Nkunke Ngouaba, porte-parole des syndicats des enseignants, a saisi cette occasion pour dresser une fois de plus les maux qui minent ce corps de métier. L’orateur a ainsi dressé un tableau très peu reluisant des conditions de travail difficile que sont les leurs.

Aussi, selon Le Messager du jeudi 6 octobre 2016, l’orateur a formulé un certain nombre de doléances en vue de l’amélioration des conditions de travail des enseignants. Notamment l’application de la convention collective des enseignants, toujours enfouis dans les tiroirs du ministère du Travail et de la Sécurité sociale; la révision du salaire des enseignants, qui comparativement à d’autres fonctionnaires sont les plus mal lotis. Ajoutés à cela, la condescendance des fondateurs d’établissements, les licenciements abusifs et le laxisme du Gouvernement face à ces fondateurs qui refusent catégoriquement de signer la convention collective. Des doléances qui ont été faites devant des autorités administratives de la région, avec à leur tête le gouverneur du Littoral.

Nonobstant les nombreuses difficultés évoquées par le syndicaliste, Emmanuel Nkunke Ngouaba a exhorté ses collègues de ne guère céder au découragement et de rester des exemples, des éclaireurs pour la société. «Les obstacles sont faits pour être franchis, les difficultés pour être surmontées et pour nous permettre de faire jaillir ce qu’il y a de meilleur en nous», lance-t-il à l’endroit de ses collègues.

Il est important de relever que la précarité dans le traitement du statut des enseignants les pousse à multiplier les cours de vacations et autres cours de répétitions pour joindre les deux bouts, indique le journal. Il y a quelques jours, le syndicat des enseignants du privé dénonçait également ces maux et bien d’autres encore lors d’un point de presse donné le 28 septembre 2016.