Les riverains apprend-on, dénoncent depuis plusieurs mois, le non-respect par les autorités, des promesses faites lors de l’installation sur le site de la Centrale à gaz, des équipements de production.

« Gaz Cameroun, recrutement familial », « carrière de sable fermée, jeunesse en chômage », « les riverains abandonnés au sein de la GDC », peut-on lire sur les pancartes brandies par les manifestants, au titre de principales revendications.


Les autorités administratives et sécuritaires, dont le commissaire de police du XIVe arrondissement et les responsables de l’entreprise sont descendus sur le lieu, « le commissaire a demandé aux manifestants de libérer la voie publique.

En réaction, les riverains estiment que c’est le seul moyen pour eux de se faire entendre. Les négociations se poursuivent pour que les indignés quittent la voie publique», nous confie une source sous le couvert de l’anonymat.

Les populations en colère disent être oubliées dans les recrutements au sein de la Centrale à gaz. L’infrastructure, avait été présentée comme une niche d’emplois, dont les riverains, étaient les prioritaires.

La Centrale à gaz de Ndogpassi 2, projet évalué à 50 milliards de FCFA, est la toute première offre de production de gaz naturel on shore au Cameroun.

Son débit de production au quotidien est de 28 300 m3. La production, devrait passer à 12 millions de pieds cubes de gaz par jour.