Actualités of Thursday, 3 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Douala : des brigands sont venus terminer le travail dans une maison autour de l'immeuble effondré

Effondrement d'immeuble Effondrement d'immeuble

Dans toutes les situations, même celles qui demandent qu’on soit compatissant, les voleurs ne se font pas prier pour opérer et ruiner davantage. L’immeuble R+4 qui s’est effondré à Douala a ouvert la voie à des brigands qui ont dépouillé une maison.

Griote écrit à cet effet : « Catastrophe de Mobil Guinness : la maison juste à l'arrière de l'immeuble effondré victime de cambriolage ».

Dans son développement, le média indique que « l'immeuble effondré étant tombé, la propriété qui se trouvait juste derrière appartenant à la famille Tidjong n'a pas été épargnée. En plus du décès de l'une des filles de la maison, toutes les pièces à l'exception du salon et de la chambre de la cheffe de la maison, sont détruites ».

« La maman de la maison, Manicha Gladys, veuve depuis 14 ans, nous apprend que sa chambre a été cambriolée dans la nuit du lundi 24 juillet 2023 alors qu'elle était couchée chez la voisine qui les héberge depuis le soir du drame. Les malfrats ont emporté tout ce qui se trouvait dans cette chambre », lit-on.

Ce drame est terrible et on n’a pas encore fini par pleurer la cinquantaine de victimes. La même source citée a relayé des témoignages : « Je me souviens que je suis rentrée du travail. J'ai mangé avec mon enfant, on a joué. À minuit on dormait quand j'ai entendu les bruits, les choses tombaient. Je me suis levée, j'ai couvert mon enfant. Je pleurais, il ne faisait que crier. Après j'ai seulement senti comment des personnes m'ont touchée. Ils m'ont dit madame, ne vous en faites pas on va vous aider. J'ai dit sauvez mon enfant, sauvez mon enfant s'il vous plaît. Ils nous ont pris, ils nous ont amenés à Laquintinie et mon bébé est décédé ».

Un autre rescapé se confie : « J'étais coincé dans la dalle. Mes pieds étaient bloqués. Il n'y a que ma main droite que je pouvais bouger. Mon ventre et ma poitrine étaient protégés par les débris de ma bassine de lessive. J'appelais au secours. L'un de mes voisins, également coincé comme moi, appelait aussi au secours. Je lui ai demandé d'économiser son énergie pour ne pas s'essouffler. Au moment où on me sortait des décombres, j'ai entendu la voix de ma femme qui agonisait. Je lui ai crié de supporter, et que j'allais venir la tirer de là ».