Actualités of Friday, 10 November 2017

Source: cameroun-info.net

Douala: des gangsters sèment la terreur à New-Deido

Les populations impuissantes appellent les autorités à l’aide. Les populations impuissantes appellent les autorités à l’aide.

C’est avec la peur au ventre que dorment chaque nuit les habitants du quartier New-Deido dans l’arrondissement de Douala 1er, Région du Littoral. Il se passe que ces populations riveraines au cimetière dudit quartier, sont victimes au quotidien de multiples vols, braquages et agressions. Les auteurs de ces actions sont des bandes de délinquants, qui les terrorisent. Théophile Ngnitcheut un habitant du coin interrogé par notre confrère Le Jour, déclare dans son édition du 10 novembre 2017, que New-Deido a reçu la visite d’un de ces groupes la semaine dernière. Deux cent mètres de câble ont été emportés. Ces câbles appartenaient à la Cameroon Telecommunications (CAMTEL). «Ce jour-là aux environs de 3h30 min, j’ai entendu un bruit à l’extérieur. Je suis sorti et j’ai aperçu un voleur avec des câbles en main. Mais malheureusement, j’étais seul. J’ai crié ô voleur ! Personne n’est sortie», raconte-t-il.

Impuissantes et incapables de s’en sortir toutes seules, les populations souhaitent que les autorités administratives leur viennent en aide. Elles voudraient par exemple qu’un comité de vigilance soit mis en place par la Mairie de l’arrondissement. Parce que d’après elles, l’absence du comité de vigilance favorise les activités des malfrats. Ajouté à cela la vacance à la tête de la chefferie du quartier. Les habitants riverains au cimetière de New-Deido veulent aussi avoir un document administratif qui les autorise à agir lors des braquages. «Nous avons constitué un dossier que nous avons remis à celui qui dit être le chef de quartier à cette fin. Mais mes ainés m’ont dit que ce chef est un usurpateur. Car il n’est pas natif du quartier. C’est la raison pour laquelle le projet a été saboté», regrette Théophile Ngnitcheut.

Notons toutefois que vingt lampadaires ont été installés et quinze réhabilités dans le quartier par l’administration communale.