Actualités of Sunday, 18 February 2018

Source: cameroon-info.net

Douala : des organisations de la société civile pointent les faiblesses d’Elecam

Le siège de l'ELECAM Le siège de l'ELECAM

Elles estiment par exemple que l’organe en charge de la préparation et de l’organisation des élections au Cameroun ne pourra pas inscrire 1 million d’électeurs avant les prochaines municipales et législatives.

Grosses inquiétudes sur les capacités d’Elections Cameroon à quelques mois des élections législatives et municipales. Des organisations de la société civile la jugent incapable d’inscrire 1 million d’électeurs supplémentaires avant la période concernée par les scrutins. Un rapport des organisations non gouvernementales Dynamique citoyenne, Un monde Avenir, et Article 55 présenté en partie dans un reportage diffusé le 16 février 2018 sur Canal 2 international présente les failles du système organisationnel.

Il pointe les kits insuffisants et vieillissants, la non publication de listes provisoires tel que prévues par la loi, les antennes Elecam logées dans des maisons abandonnées, l’inaccessibilité à certains sites d’inscription par des personnalités à mobilité réduite. Selon eux, il est impossible d’atteindre 8 millions d’inscrits avant les prochains scrutins législatif et municipal.

Il n’y aura même pas un million d’électeurs selon eux. « Vous voyez très bien que s’ils inscrivent 50 000 personnes par mois, ils ne vont jamais inscrire un million d’ici 5 mois. C e sont les chiffres d’Elecam qui nous font dire qu’Elecam n’est pas matériellement capable d’inscrire les Camerounais qui ont envie de se retrouver dans le fichier électoral », déclare Philippe Nanga de l’ong Un monde Avenir.

Dynamique citoyenne, Un monde Avenir, et Article 55 recommandent une autonomisation financière, politique et administrative d’Elecam. Article 55 particulièrement propose un code électoral alternatif.