Tombée dans la nuit du 1er mars dernier, une violente pluie a semé la désolation dans la capitale économique.
Toitures emportées, poteaux électriques arrachés, domiciles inondés. C’est le triste visage présenté par des quartiers de Douala hier 1er mars 2018. A la suite de la pluie torrentielle qui s’est abattue au cours de ladite nuit, les habitants de certains quartiers de la ville se sont réveillés sans mots. « Ma toiture a été arrachée et je n’ai eu la vie sauve que grâce à Dieu », confie toute abasourdie Jeanne, habitante du quartier Saint-Thomas.
Ici, comme à Makepe Missoke, Bonamoussadi, Logbaba et même au centre-ville à Akwa, c’était la désolation. En plus des inondations des domiciles et de nombreux dégâts matériels causés par la furie de la pluie, des rues ont été coupées à la circulation, empêchant aux populations de se mouvoir normalement.
Une situation qui a contraint certains à débourser 100 FCFA pour se faire traverser une marre d’eau à bord des tricycles par des porteurs de circonstance. Aucune perte en vie humaine n’a pour autant été signalée. Mais depuis près d’une semaine, la capitale économique subit le retour des pluies torrentielles, qui donnent déjà des insomnies aux habitants des quartiers mal lotis.
S’agissant de l’assainissement de la ville, la Communauté urbaine de Douala (CUD) dit avoir engagé un programme de construction des drains qui vont permettre l’écoulement des eaux. Les travaux de drainage des quartiers, notamment à Makepe Missoke, promet la CUD est imminent. Mais en attendant, les populations continuent de subir les dégâts des fortes pluies qui s’abattent sur la ville. Des dégâts similaires sont aussi signalés à Yaoundé, la capitale politique qui n'est non plus épargné par le retour des averses.