Actualités of Monday, 4 September 2017

Source: cameroon-info.net

Douala: des établissements illégaux ont ouvert ce lundi

La rentrée scolaire a débuté timidement ce lundi La rentrée scolaire a débuté timidement ce lundi

En dépit de leur interdiction, certains d’entre eux ont rouvert les portes ce jour sous réserve de la justification de leur conformité.

La rentrée scolaire est effective depuis ce lundi 4 septembre 2017. A Douala, ce n’est pas encore la grande effervescence, mais l’ambiance est bon enfant dans des lycées et certains collèges privés. Si 14 établissements privés secondaires ont été récemment fermés à Douala pour non-respect de la réglementation, certains d’entre eux ont aussi fait leur rentrée. Dans l’arrondissement de Douala 3 qui détient le record avec 8 établissements clandestins, c’est plutôt la sérénité dans l’un d’eux situé au quartier Nyalla.

Ici, les élèves sont présents et les inscriptions se poursuivent allègrement. La promotrice, madame Touko, affirme avoir usé des voies de recours pour se mettre en règle. « La délégation régionale des Enseignements secondaires du Littoral nous a demandé une certaine réglementation à mettre sur pied et dans les brefs délais. Ce que nous avons fait et cela a été vérifié par ladite délégation qui a transmis le document pour signature à Yaoundé », rassure cette dernière.

Dans un autre établissement non loin de là, c’est aussi la même assurance, même si les responsables refusent de brandir les documents attestant de leur conformité. En revanche, c’est un son de cloche différent dans un établissement clandestin situé au quartier Bepanda dans l’arrondissement de Douala 5. Ici, aucun interlocuteur. L’on peut apercevoir un cordon de sécurité entourant les salles de classe. Les indiscrétions du voisinage vont savoir tout de même que les responsables des lieux vont des navettes. A cet établissement, il est reproché l’absence de titre de propriété foncière.

A la délégation départementale des Enseignements secondaires du Wouri, l’on justifie l’interdiction de ces établissements. « Il y a des campus qui sont à la fois partagés par l’école primaire, maternelle et l’enseignement secondaire. Ce qui n’est pas normal. Mais il y a aussi la question de la propriété foncière. On est fondateur lorsqu’on justifie d’un titre de propriété et il y a des fondateurs qui ne sont pas installés sur leurs propriétés», déplore Janvier Yomba, délégué départemental des Enseignements secondaires pour le Wouri.

Toutefois rassure-t-il, certains ont commencé à se conformer et tous ces établissements clandestins qui ont été interdits ont la possibilité de « réparer leur infraction » dans un bref délai, pour rouvrir leurs portes. En rappel, 30 établissements secondaires avaient été interdits de fonctionnement dans le Littoral en août dernier. Il leur est globalement reproché de fonctionner sans autorisation de création et/ou d’ouverture, et bien d’autres manquements.