Des sanctions sont toutefois infligées aux automobilistes par les éléments du peloton routier motorisé de Bonabéri.
Se rendre à Bonabéri ou entrer dans la ville de Douala pour un automobiliste en provenance de la région de l’Ouest est pour le moment assimilé à une corvée. S’il est vrai que les travaux perturbent la circulation, l’incivisme des conducteurs contribue à accentuer les embouteillages. Tous attendent que le 2ème pont sur le fleuve Wouri soit livré le 31 décembre 2017.
Les travaux en cours sont à l’origine de nombreux désagréments chez les usagers. Ils sont parois obligés d’attendre plus d’une heure avant de traverser ce pont. Ou encore pour sortir de cette partie de la ville. «C’est le terrain qui nous impose la manoeuvre. Après avoir sensibilisé les conducteurs, nous sommes passés à la phase de répression des contrevenants.
En infligeant des amendes forfaitaires aux automobilistes qui ne respectent pas les règles de sécurité», renseigne une source de la gendarmerie en service au peloton routier motorisé de Bonabéri. Défaut de port de ceinture et la surcharge des passagers font partie des infractions les plus récurrentes.
L’action des éléments dudit peloton routier, en appui aux agents de police, contribue peu à peu à changer les comportements des usagers ; de même que les nouvelles déviances qui imposent une circulation en colonne.
«Aujourd’hui, cet ouvrage prend peu à peu corps et chacun sait que ça vaut la peine de souffrir en attendant la fin desdits travaux», relate Suzanne Lobè, riveraine. Les forces de maintien de l’ordre vont intensifier les contrôles routiers pour limiter les accidents de la circulation. Et surtout, inciter tout le monde à respecter les règles de sécurité.