Actualités of Tuesday, 5 July 2022

Source: www.camerounweb.com

Douala : la douleur des parents d’une des victimes de Moja Moja

Les familles sont inconsolables Les familles sont inconsolables

Les images ont fait le tour du web et choqué plus d’un. Le très controversé militaire et chef de village Moja Moja a présenté un groupe de personnes comme des ambazoniens qu’il soumet à des traitements inhumains et dégradants. Quelques heures après la diffusion de ces images insoutenables, les proches d’une des personnes arrêtées a contacté le lanceur d’alerte N’zui Manto. Selon les explications de ceux-ci, leur fils n’est pas un ambazonien. Il a quitté Douala pour le Sud-Ouest afin de travailler comme ouvrier dans des chantier.

« Bonjour N'zui. Mon fils avec qui je vis ici à Douala s'est rendu dans le Sud-ouest pour travailler dans les chantiers. Il a été arrêté en compagnie d'autres personnes par Moja Moja qui les accuse d'être des ambazoniens. Après les avoir arrêtés il les a remis aux gendarmes qui me demandent une forte somme d'argent pour sa libération. J'ai beau expliqué qu'il n'est pas ambazonien mais ils insistent que je dois payer pour qu'ils le libèrent », déplorent les parents.

Retour sur les faits

Après avoir torturé à mort un supposé Ambaboys, ‘Moja Moja’ s’illustre encore négativement. Il a arrêté encore certains jeunes qu’il a coiffés de force. Il a pris soin comme toujours de mettre en ligne ses prouesses.

« John Ikome alias Moja Moja, un soldat camerounais et dirigeant traditionnel a poursuivi sa croisade xénophobe à Buea, région du Sud-Ouest du Cameroun.
Cette fois-ci, son attaque s'est concentrée sur quatre jeunes hommes qui, selon une vidéo qu'il a personnellement enregistrée, viennent de Babanki, région du Nord-Ouest.Moja Moja est vu leur faire une coupe de cheveux avec une lame -- tout en admettant qu'aucun d'entre eux n'est un combattant séparatiste. La raison du traitement inhumain et dégradant ne peut donc pas être liée à tout ce que les jeunes hommes ont fait, mais à leurs lieux d'origine, que l'infâme chef tenait à mettre en évidence », a posté MMI.







Le civil torturé a tort par Moja Moja est mort


Ewome Eko John alias Moja Moja, chef du village de Bwassa dans la subdivision de Buea, également membre de l'unité militaire d'élite du Cameroun, le Bataillon d'intervention rapide -BIR, fait de plus en plus parler sa réputation dans ce sanglant conflit dans le NOSO.

Mais l'homme s'illustre maladroitement dans les combats entre les militaires du BIR et les sécessionnistes armés.

Il vient de faire parler de lui une fois de plus en arrêtant un individu qu’il soupçonne d’être un combattant séparatiste. Il a pris soins d’amener son otage à dans sa maison qu’il a exhibé comme un trophée de guerre.

« Moja moja, chef de village dans le sud-ouest et militaire du BIR capture des civils qu'il accuse d'être ambazoniens ou proches de ceux-ci puis, les ramène à son domicile et les torture », a publié le lanceur d’alerte Nzui Manto.