• Les Chinois aiment le marché camerounais

• Un China Mall va être ouvert à Douala

• Il ravive la question d’emplois pour les citoyens

La Chine a beaucoup de structures établies au Cameroun dans plusieurs secteurs économiques. Elles prospèrent au grand dam des entreprises nationales et des jeunes entrepreneurs camerounais qui peinent à décoller.

L’une des initiatives économiques chinoises en place au Cameroun est le China Mall. L’analyste politique camerounais Baudelaire Kemajou annonce l’ouverture prochaine d’un deuxième China Mall au quartier PK14 à Douala.

Il remet en cause la politique commerciale de la Chine au Cameroun, condamne la souplesse aberrante des dirigeants camerounais face à des étrangers qui engloutissent toutes les opportunités d’affaires destinées normalement aux autochtones.

Une autre imposture car c’est l’importation de la cigarette de contrebande fabriquée en Chine et ailleurs qui avait tué l’industrie Sitabac. Tout comme le premier China Mall de Douala, les Chinois récupèrent les anciens sites industriels non pas pour transformer les produits camerounais mais pour vendre les produits transformés en Chine.

Aucun Africain ne peut avoir le droit de faire du détail en Chine. En Europe, les conditions d’accès au détail sont tellement contraignantes pour les étrangers qu’ils n’osent pas s’aventurer. Sachez que derrière chaque China Mall se trouve l’Etat chinois et derrière chaque grande enseigne européenne se trouve les Fonds européen et les aides à l’internationalisation des Etats européens pour leur industrie.

J’ai toujours dis que le problème de l’Afrique est celui du leadership et du manque de patriotisme économique de ses dirigeants. Pourquoi ne pouvons-nous pas réglementer ce secteur et imposer aux Chinois qui ont besoin de marchés pour écouler leurs produits de créer sur place des industries.

Nos enfants n’ont pas de boulots et chaque autorisation de grande surface aux Chinois ou à toute autre enseigne est une délocalisation de nos emplois et de la valeur ajoutée.

L’Afrique c’est le marché de demain pour la Chine et l’Europe. Il revient aux dirigeants d’inverser la tendance pour que l’Afrique devienne l’usine de demain. Pourquoi nos dirigeants manquent-ils ce minimum d’intelligence pour comprendre les enjeux de la bataille économique d’aujourd’hui, peuvent-ils avoir l’humilité d’écouter ?