Actualités of Thursday, 22 September 2016

Source: cameroon-info.net

Douala: les mototaximen sont très en colère

Mototaxis à Douala Mototaxis à Douala

Les chauffeurs de mototaxis de la ville de Douala sont en colère. Et pour cause, ils font face à une recrudescence de contrôles de la part des forces de l’ordre. «Sur un tronçon de moins d’un kilomètre, vous avez plusieurs contrôles. À tout bout de champ, un policier vous interpelle. Cette situation nous exaspère. Ces différents contrôles nous empêchement de travailler avec sérénité» s’insurgent-ils. P

our exprimer leur mécontentement, ces chauffeurs venus en plusieurs dizaines ont tenté de manifester leur courroux au quartier Bonamoussadi à Douala, mercredi 21 septembre dernier, indique Le Messager du jeudi 22 septembre 2016.

Face à cette récrimination, les autorités administratives sont, pour leur part, intransigeantes: «Les chauffeurs de mototaxis doivent avoir des plaques d’immatriculation et payer l’impôt libératoire. Ils ne peuvent point être exempts des contrôles», fulmine un officier de police.

Par ailleurs, cette grève n’est pas la première du genre observé dans la capitale économique. En effet, une décision du Premier Ministre de l’époque, Inoni Ephraïm, prescrivait qu’en plus d’avoir un permis de conduire, les mototaxis dussent avoir des plaques d’immatriculation CEMAC, une vignette, un certificat de visite technique, une police d’assurance, deux casques, et que la moto soit peinte en jaune. Toutes choses qui avaient suscité de la colère chez ces conducteurs. Surtout que, calcul fait, toutes ces pièces étaient estimées à plus de 100 000 FCFA. «C’est beaucoup pour chacun de nous», se plaignaient alors les concernés.

Rappelons que, selon les dernières statistiques, on compterait plus de 50 000 mototaxis à Douala. Aussi, il est fréquemment mis sur pied une opération de contrôle de pièces exigées aux chauffeurs de mototaxis, souligne une source de la Mairie du 1er Arrondissement de la ville de Douala.