Un fils qui transmet le Sida à son papa, comment est-ce possible? C´est ce qui peut arriver quand les vieux "dandies" s´adonnent à la chair fraîche au point de penser transgresser toute loi de la nature.
Père Kamdem est l´un de ces vieux nantis à Douala qui loin de fixer pour critère de réussite le nombre de voitures, d´immeubles et de boutiques, restent très attachés à leurs traditions selon lesquelles la valeur d´un homme se mesure au nombre de ses épouses.
La polygamie comme valeur traditionnelle au 21ème siècle alors que les MST dictent leur loi dans la cité ? Aux traditionnalistes et aux progressistes d´entrer dans l´arène. Revenons ici à l´histoire de Père Kamdem.
Comme beaucoup de semblables de sa "society" qui ont fait fortune dans les grandes villes camerounaises et restent ballotés entre tradition et modernisme, Père Kamdem, la soixantaine largement dépassée, n´a pas hésité d´aligner non seulement de trophées matériels mais surtout de conquêtes humaines traduites par ses mariages à foison. C´est un homme riche, très riche.
D´aucuns confient que ce dernier ne connaîtrait pas le nombre de ses enfants. Seulement les frasques à un âge avancé exige une condition physique solide pour répondre aux besoins des jeunes filles pleines de vitalité et d´entrain. Père Kamdem pense caresser ses jeunes épouses avec des cadeaux onéreux pour assouvir leur soif sexuelle. Peine perdue ! Parfois, ce sont les jeunes du quartier qui "volent au secours" de ces jeunes femmes en détresse" comme ils le disent eux-mêmes. Un geste humanitaire ? Non ! Et Père Kamdem n´est pas stupide non plus.
Il voit la supercherie et les nombreuses infidélités de ses jeunes épouses. Cependant ce qui échappe à la vigilance du vieux "loup" c´est la participation de ses propres fils au partage du "gâteau".
Malheureusement l´un de ses fils est porteur du virus VIH. Il le transmet à une jeune épouse de son père, laquelle transmet à son tour à Père Kamdem.
Au moment où nous rapportons les faits, Père Kamdem est inconsolable. S´il devait reprendre tout à zéro, il se contenterait de sa première femme Mama Magrita, confie-t-il à la dévouée correspondante de votre journal de proximité Camer.be dans son salon huppé à Douala alors qu´il s´apprête à prendre le lendemain son vol pour ses soins à Paris.