Les habitants des villes camerounaises subissent des opérations de casse. Ceux-ci sont malheureusement obligés d’abandonner leurs habitations sans qu’ils ne soient prévenus ni indemnisés pour aller trouver un endroit ailleurs où s’installer convenablement avec les autres membres de la famille.

C’est une situation qui désole les principales victimes et attristent les observateurs de la scène sociale et politique camerounaise. Les autorités donnent l’ordre de casser les maisons des ménages sans justification parfois.

Un nouveau cas de déguerpissement a été signalé dans la ville économique Douala. C’est la zone du camp Yabassi qui est maintenant prise pour cible.

Le camp Yabassi est une banlieue. Il est situé à proximité de Carrefour Deux églises et Place du président Ahmadou Ahidjo.

Comme nous l’apprend N’zui Manto, au camp Yabassi à douala, il y a eu une « scène d'émeutes ce matin (mardi le 1er novembre 2022, ndlr) lors des casses ».

L’informateur affirme : « Gaz lacrymogènes, mami water et matraques ! Le quartier du camp Yabassi est secoué depuis ce matin par des protestations contre les démolitions des entreprises par les autorités de la ville ».



Par conséquent, « dans une atmosphère de défiance, des unités spéciales de répression parties du commissariat du coin se sont interposées entre les manifestants et les Caterpillar ».



C’est la colère au sein de la population : « Quand les microbes agressent les gens là-bas, on ne les voit pas se mobiliser autant. Personne n'a vraiment sa place assurée à Douala ».



Un autre citoyen laisse entendre que « finalement le système Biya veut quoi aux paisibles habitants de Douala ? Personne n'a sa place assurée ici à Douala. Dans tous les cas, on est ensemble oh ».