Dans un couple, il faut nécessairement une bonne entente pour que les choses marchent comme sur des roulettes. Mais ce n'est pas le cas dans plusieurs foyers où l'usage de la force devient de plus en plus récurrent.

Certains hommes n'aiment pas essuyer des refus. Ils viennent à perdre rapidement leur sang-froid et à commettre des actes qu'aucune femme ne devrait subir au foyer, comme celle-ci qui se met à parler.

Mon mari me frappe je le refuse, même si je suis malade. Je suis une femme de 30 ans qui vit à Douala. Mon mari a 37 ans depuis 5 ans, on a 3 enfants depuis qu'on s'est marié, je n'ai jamais refusé la chose, selon le conseil des ainés.

Et voilà c'était le lundi, j'avais beaucoup travaillé la journée du matin. À 18 heures, j'étais fatiguée, épuisée même. Quand mon mari est retourné à 19 heures, je l'ai laissé seul au salon manger parce que j'étais vraiment fatiguée.

Après quelques heures, il m'a suivie pour faire la chose. Je lui ai dit papa, s'il te plaît, je suis fatigué, aide-moi à dormir. Même à 4 heures, je vais te servir s'il te plaît. Je ne peux pas maintenant, je l'ai supplié, je me suis fâché, j'ai fermé la chambre.

Il a cassé la porte et commencé à me donner des coups comme s'il se bat avec un homme, je pleure, je crie, je demande pardon, il n'y avait personne pour me secourir. Après le matin, il est parti au boulot, je reste avec les enfants, je n'arrive même pas à descendre pour m'occuper des enfants.

Du coup, j'appelle ma cousine qu'elle m'envoie sa fille de 17 ans pour s'occuper des enfants. Quand il revient, il me demande d'aller à l'hôpital, j'ai refusé. J'ai appliqué seulement l'antidouleur. Jusqu'à présent, je ne me sens toujours pas bien parce qu'il m'avait vraiment battue, je suis toujours au lit, quelle ingratitude.

Au cours des 5 années, je n'ai jamais refusé, je n'ai rien dit aussi à la fille de ma cousine, ni à ma cousine. Je veux l'accuser chez mes parents ou chez ses parents, je souffre de douleur dans tout mon corps, il m'a montré sa méchanceté.