• L’incendie s’est produit cet après-midi

• L’atelier de couture est situé au quartier Deido

• Le feu est parti d’une mauvaise installation électrique

Les incendies se multiplient ces derniers temps au Cameroun. Hier encore, un atelier de couture a été ravagé par les flammes. L’atelier se trouve au quartier Deido à Douala et appartient selon plusieurs sources à Sénégalais. Les témoins racontent qu’en début d’après-midi, le feu est parti d’un court-circuit et a embrasé tout l’atelier. Les efforts des riverains n’ont pas pu éteindre le feu. Les populations ont même essayé d’appeler les sapeurs-pompiers, mis ceux-ci n’ont pas pu éteindre le feu à cause de l’accès difficile au lieu de l’incendie. C’est donc tout l’atelier qui a été brulé.

Pas plus tard que jeudi dernier, un incendie a ravagé plusieurs maisons au quartier Emombo à Yaoundé. Les faits se sont produits cette nuit. Si l’on ne sait pas encore ce qui a été à l’origine des flammes, l’on sait que le feu a fait rage et détruit plusieurs maisons. Les sapeurs-pompiers dont la base se trouve proche de l’endroit où s’est produit l’incendie sont malheureusement arrivés en retard alors que les flammes avaient déjà fait des dégâts. Il est difficile d’établir un bilan provisoire pour le moment.
Il y a quelques semaines seulement, la capitale du Cameroun était en deuil. Un incendie d'origine accidentelle provoqué par des feux d'artifice a tué au moins 17 personnes, dimanche 23 janvier, dans une discothèque d'un quartier huppé de Yaoundé.

Ce drame survient alors que le pays accueille la Coupe d'Afrique des nations (CAN), la compétition-reine du football africain.
Les incendies ne sont pas rares au Cameroun dans les établissements de nuit, de même que les bousculades parfois mortelles, mais le bilan de ce drame est le plus lourd de ces dernières années.

L'incendie est survenu au milieu de la nuit dans la salle principale du Liv's Night Club, situé dans le quartier Bastos, qui abrite notamment de luxueuses maisons, des ambassades et des résidences de diplomates.
"Un incendie accidentel" s'est déclaré et "le premier bilan fait état de 16 morts (...) et huit blessés graves", a annoncé le ministère de la Communication dans un communiqué.

"Le drame, qui a été causé par des déflagrations issues des feux d'artifice habituellement utilisés en ces lieux, a, en premier, consumé le plafond de l'édifice, entraînant par la suite deux explosions de forte amplitude, provoquant la panique et la bousculade", poursuit le ministère.