Le 10 septembre 2024, la ville de Douala a été le théâtre d'une tragédie routière à la fois spectaculaire et tragiquement banale. Au quartier Yassa, dans le 3e arrondissement, un fonctionnaire de police nommé Ngaounde a rencontré une fin aussi brutale qu'inattendue dans un accident de la circulation.

Ce jour-là, le policier, dont la dernière mission semblait être un trajet en moto depuis Yassa vers le centre-ville, n’imaginait pas que cette route serait sa dernière. En face de lui, un bus de la compagnie Buca Voyage, avec toute la majesté d’un géant de fer, et de l’autre côté, un camion chargé de ciment, un autre mastodonte de métal. Entre ces deux titans de la route, Ngaounde s’est retrouvé comme un joueur de flipper malchanceux.

Dans une tentative désespérée de se soustraire à cette collision inévitable, notre malheureux héros a tenté une manœuvre qui s’est avérée aussi efficace qu’un parapluie en plein cyclone. Malheureusement, la moto a fini sous les roues arrière du bus. L'impact a été fatal, et Ngaounde a succombé sur place, écrasé sous le poids de ce que l’on pourrait appeler un "accident de proportions bibliques".

Le corps de notre défunt policier a été transporté à la morgue de la garnison militaire de Douala, où il a rejoint les rangs silencieux des victimes de la route.

Certaines sources moins confirmées prétendent qu'il avait pris la moto d'un benam pour rattraper un véhicule en fuite.