La première cuvée des agents de sécurité privée a été formée en secourisme, processus d’alerte, évaluation des risques, maîtrise des consignes, techniques de fouille…
En présidant la cérémonie de remise de leurs parchemins jeudi 12 octobre 2017 à Douala, le préfet du Wouri, Joseph Bertrand Mache Njouonwet, a invité ces lauréats à l’abnégation et au courage. Et leur a recommandé d’éviter toute confusion avec les missions des forces de maintien de l’ordre dans l’exercice de leur métier, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce vendredi 13 octobre 2017.
Présent également à la cérémonie, le délégué régional de l’Emploi et de la Formation professionnelle pour le Littoral, Claude Bernard Telep, a salué l’initiative du promoteur Tio Ngassa, qui contribue, entre autres, à la lutte contre le chômage. Il lui a en outre demandé de fournir régulièrement aux autorités des statistiques sur les taux d’insertion post-formation de ses produits.
Au Cameroun, seules neuf sociétés de gardiennage disposent d’un agrément du président de la République leur permettant d’exercer conformément à la loi, selon un document publié ce lundi dans le quotidien gouvernemental.
Ces données sont issues du ministère de l’Administration territoriale (MINATD), à la date du 10 janvier 2015, selon des enquêtes menées dans les 10 régions du Cameroun avec l’aide des gouverneurs et des préfets. Actuellement, il existe «une pléthore de sociétés et établissements de gardiennage» sans agrément, reconnait-on au MINATD.
La loi camerounaise définit l’activité privée de gardiennage comme «toute activité qui consiste à fournir aux personnes physiques et morales contre rémunération de façon permanente, exceptionnelle ou discontinue, des services ayant pour objet la garde des biens meubles ou immeubles ainsi que la protection des personnes liées directement ou indirectement à ces biens».
L’escorte et la protection des personnalités, le gardiennage d’individu à individu, le transport des fonds sont des activités exclues de cette définition.