Actualités of Thursday, 10 August 2023

Source: www.camerounweb.com

Douala : une femme violée, assassinée et abandonnée à la vue de tous

Assassinat sans pitié Assassinat sans pitié

C’est très grave ce qui arrive depuis un moment maintenant dans les villes camerounaises. Que c’est cruel et absolument mortifère !

Comment en est-on arrivé jusque-là. Tuer sans surtout cligner l’œil ni avoir peur du tout du châtiment réservé, faire du mal à son prochain dans une totale impunité et recommencer le jour d’après, c’est la jungle finalement.

« Saison des assassinats au Cameroun. Douala, Makepe Missoke. Le cadavre d'une femme à moitié nue a été découvert derrière le cimetière », apprend-on.

Stupéfaction totale ! Les riverains n’y croient pas, surtout ceux et celles qui connaissaient la femme de vivant. Des personnes criminelles lui ont arraché sa dignité et sa vie comme ça.

« Une culotte et un soutien-gorge. C'est le vêtement qu'arbore la dépouille en état de putréfaction d'une femme visiblement violée, assassinée, puis abandonnée dans une broussaille située derrière le cimetière de Makepe Missoke », informe notre source.

« L'identité de la victime n'est pas encore connue. La série des meurtres continue », malheureusement oui. Parce qu’à l’allure où vont les choses il est quasiment certain que ce meurtre n’est pas le dernier dont on entendra parler.

La toile est scandalisée : « C’est quel genre de pays ça où il y a assassinat tous les jours. Vraiment les Camerounais que Dieu vous protège ».

« Maintenant la mort a perdu tout son sens aux yeux des humains. C’est devenu un truc banal et vulgaire. On meurt à temps et à contretemps. On ne se questionne plus sur le pourquoi du comment. C’est un peu de trop. Que Dieu se souvienne de notre pays ».

« La pauvre. Elle connaissait son ou ses violeurs. Ça veut dire que ce quartier n'a pas fini avec ces meurtres. Il va continuer chaque fois qu'il aura une pulsion de sexe ou de meurtre. Peut-être même qu'il n'est pas à son premier. Si on avait aussi un service de police scientifique... ».

« Ils ont réussi à nous faire banaliser la mort. Ils ont réussi à enlever le peu d’humanisme que l’on avait en nous. Ils ont fait de nous des zombies ».