Actualités of Monday, 2 December 2024

Source: www.camerounweb.com

Douala : une nuit de partouse entre deux mbenguistes et trois filles vire au cauchemar

Une affaire de sans caleçon Une affaire de sans caleçon

Il s’agit d’un coup vraiment double. À Douala, des hommes rentrés au pays pour la fête de Noël se sont fait dépouiller. Une somme de 3 000 000 de francs CFA a été dérobée par des filles qu’ils ont rencontrées dans un snackbar et les ont ramenées à leur appartement. Le récit de N’zui Manto.

Celui qui aime le piment doit toujours se déplacer avec l’eau glacée. C’est par cette métaphore populaire que s’ouvre ce jour un énième épisode de votre rubrique préférée Piment info, au centre d’une festivité jouissive aux conséquences désastreuses. Économisons la salive et pénétrons le sujet.

Après plusieurs mois d’efforts en Europe, quoi de mieux que des vacances de Noël sur la terre de leurs ancêtres loin du climat anxiogène de Paris et de Berlin. C’est dans cette logique que des mbenguistes atterrissent à Douala, direction le célèbre snackbar Mermo situé au quartier Bonamoussadi.

Dans la salle, il y en a pour toutes les formes. La première demoiselle au physique de Françoise Foning, son ventre est un trampoline sur lequel compte rebondir l’un des mbenguistes enchanté. La deuxième, à la sveltesse raffinée, ses jambes légèrement arquées, rappellent à l’autre l’arc de triomphe parisien tandis que la dernière se distingue par sa volumineuse mamelle qui pourrait lui servir à la fois de taie d’oreillers et de bonbon alcoolisé.

Pour le deuxième mbenguiste, l’homme sera polygame le temps d’une nuit. Ce n’est que normal. Bien se nourrir, c’est prendre un dessert après chaque repas.

Les mbenguistes et les trois jeunes femmes se retrouvent ainsi dans un appartement meublé à Makepe. Fenêtres et portes se ferment, strings et soutien-gorge tombent, jambes croisées s’ouvrent. La chambre prend vite les allures d’une salle de gym devant des scènes acrobatiques où des corps perpendiculaires aux autres se coupent à des angles précis et forment tantôt un angle droit, tantôt un X. Les mathématiques, rattrapées par la réalité, semblent ne plus être une science exacte.

Comme un coup de baguette magique, les mbenguistes épuisés soit par la cadence des coups de reins, soit par ce qu’ils ont sucé ou avalé, s’en dorment profondément. À leur réveil le matin, 3 000 000 de francs CFA présents dans leur sac sont portés disparus en même temps que les trois filles de la nuit dernière.