Une partie de jambe en l’air entre une prostituée et son client tourne au drame. Les faits sont racontés par la prostituée venue de Douala pour assouvir les besoins de son client. Une fois sur place, elle découvre des produits pharmaceutiques qui ressemblent étrangement aux antirétroviraux. C’est ainsi qu’elle soupçonne son partenaire d’être porteur du VIH/SIDA. Elle prend le soin de filmer les médicaments et envoie la vidéo à sa copine.
Au moment de passer à l’acte, la jeune dame demande à son partenaire de porter le préservatif. Celui-ci opposerait un refus catégorique. Dans des petites séquences de vidéos que la rédaction de Camerounweb a pu consulter l’homme devenu furieux a donné un violent coup à la prostituée.
Elle dit avoir été copieusement bastonnée par l’homme qui voulait coucher avec elle sans préservatif. Pour sauver sa vie, elle fut contrainte de sauter par la fenêtre de l’immeuble. « Il me fait venir de Douala. Il me frappe parce que j'ai refusé de coucher avec lui sans préservatif. J'ai vu des médicaments qui ressemblent à ceux du VIH, j'ai filmé et j'ai envoyé ça à ma copine », confie-t-elle.
La prostitution est un métier dangereux au Cameroun. Une prostituée dénommée Odette a perdu la vie dans de pareilles circonstances quelques mois plus tôt. Les faits.
Ses bourreaux ont été sans pitié avec elle. Dans la soirée du lundi 11 juillet 2022, Odette PA, prostituée à Douala s’est positionnée au Carrefour Nelson Mandela où elle propose régulièrement ses services aux clients. Un homme va l’aborder. Après une courte discussion, les deux parties s’entendent sur « la chose et le prix ». Le client visiblement sans problème conduit la belle de nuit dans une mini-cité au quartier Song-Mohop entre « Elf » et le « Carrefour Combi ». Dans un premier temps tout se passe comme prévu. L’homme s’offre un moment de plaisir avec sa gazelle qui croyait faire une belle affaire.
C’est au moment de se rhabiller pour quitter les lieux, que Odette apprend à ses dépens être prise au piège. Six hommes dodus sortent de l’autre chambre et violent copieusement la jeune prostituée.
C’est le dernier de la liste qui ayant constaté qu’il est en train d’avoir des rapports sexuels avec une personne qui est sur le point de mourir a paniqué et alerté ses camarades. Le gang de violeurs au lieu de venir en aide à la jeune fille, l’abandonne dans le sang et disparait.
Odette qui avait perdu connaissance un moment retrouve ses esprits mais ne peut pas se lever. Ses pleurs et lamentations ont alerter une voisine de la maison.
« Alertée par ses sanglots, une voisine rapplique. Elle trouve la jeune femme se tordant de douleur, l’intimité ensanglantée. « Ça ne va pas, sauvez-moi », parvient à articuler Odette. La voisine lui prend son téléphone et scrolle. Le numéro « Ma copine » attire son attention, elle le compose. Odette, entre-temps, s’est évanouie. La « copine », belle de nuit également, arrive. La police sera alertée et Odette transportée pour l’hôpital. Après trois jours difficiles, la jeune femme va apparemment sortir de la zone critique. Sans famille à Douala, elle est veillée par sa « copine » (les deux femmes étaient d’ailleurs colocataires dans une chambre à « Elf »). C’est devant cette dernière qu’Odette a comme une crise, dimanche nuit. Elle est prise d’agitation et ses yeux se révulsent. Le personnel soignant alerté, Odette est prise en charge. Mais ne s’en sortira pas », rapporte Cameroon Tribune.
Les enquêtes auprès du bailleur de la mini-cité pour identifier le gang furieux ont été vaines. Le véritable locataire a quitté les lieux depuis un moment en prenant le soin de confier la maison à une autre personne ce dernier a transformé la chambre en baisodrome et veille toutefois à ce que le payeur perçoive chaque mois son loyer.