Une nouvelle tragédie frappe l'hôpital Laquintinie de Douala, plongeant un mari dans le désespoir le plus profond. Sa femme enceinte, ayant subi une césarienne, a perdu la vie, tout comme leur nouveau-né. Le drame prend une dimension poignante lorsque l'époux, déjà accablé par la perte, apprend qu'il ne peut récupérer le corps de sa défunte épouse en raison de factures impayées.

La victime aurait perdu une quantité alarmante de sang pendant l'intervention chirurgicale, et aucune réserve de sang compatible n'aurait été disponible, selon les informations fournies au mari éploré. Ce décès réveille le spectre d'une autre tragédie survenue précédemment à l'hôpital, où une femme enceinte de neuf mois, Dame Poprodze Sorelle, a perdu la vie en raison de négligences médicales.

Le récit de cette précédente tragédie révèle des circonstances troublantes. Confrontée à des contractions, Dame Poprodze est conduite à la clinique La Bienveillance, mais une série d'actions médicales approximatives et hésitantes mènent à une césarienne forcée. La somme de 275 000 FCFA est exigée avant l'intervention, exposant les failles du système de soins.

Le mari, Tchaptchet Honoré, commerçant en déplacement à Bangangté, réussit à envoyer l'argent nécessaire. Cependant, l'opération se déroule de manière douteuse, aboutissant à une crise hémorragique fatale. La clinique, dépourvue des éléments de base tels que des poches de sang et une ambulance, se révèle incapable de gérer l'urgence médicale.

Le décès de Dame Poprodze soulève des questions persistantes sur la qualité des soins médicaux dans certaines institutions. Les autorités sanitaires sont appelées à enquêter sur ces tragédies successives, mettant en lumière la nécessité cruciale d'améliorer les conditions et les procédures médicales pour éviter de futures pertes déchirantes.