Quatre mois après le drame d’Eséka survenu le 21 octobre 2016, plusieurs passagers ne sont toujours pas rentrés en possession de leurs bagages, indique le quotidien Le Messager du vendredi 20 janvier 2017. Et pour cause, à date, des enregistrements relatifs aux objets égarés des passagers continuent de se poursuivre. Il s’agit entre autres des sacs de voyage, téléphones et ordinateurs portables et d’autres objets de valeurs.
En effet, selon le journal, le personnel de CAMRAIL éprouve des difficultés à identifier les objets égarés par les déclarants. «La grosse difficulté est de faire enregistrer les objets perdus par les victimes. C’est un travail qui demande beaucoup de temps», explique Ibrahimou, responsable des Relations Presse.
La liste ouverte depuis le mois de novembre dernier n’est donc pas prête à être refermée. Surtout que les victimes restent attendues pour déclarer la perte d’objets leur appartenant. Par contre, les bagages trouvés sur le lieu de l’incident continuent d’être stockés au poste de police d’Eséka, en attente d’éventuels propriétaires.
D’autre part, après vérification des données par l’assureur de CAMRAIL, les objets réclamés par le déclarant lui sont remis, peut-on lire dans le journal. «Plusieurs victimes nous appellent déjà pour nous faire savoir qu’elles retrouvent au fur et à mesure leurs bagages dans les postes de police d’Eséka», confie Ibrahimou.
Toutefois, malgré les difficultés d’indemnisations au sujet des objets perdus, la prise en charge des victimes internées se poursuit. «Pour ceux qui ont fait des dépenses de manière individuelle, l’heure est toujours au décaissement. Les victimes peuvent passer à tout moment chez notre assureur munis des ordonnances et de la fiche d’identification», conclut-il.