• Les résultats de l'enquête sont connus depuis le 28 janvier
• Entre autres défaillance, les enquêtes accusent une défaillance des policiers au stade ce jour
• Actuellement 150 policiers font objet d'une procédure disciplinaire radicale
D'après des informations relayées ce lundi 28 février par le journal Info Matin, 150 policiers seront licenciés dans le cadre de la situation des responsabilités après le drame d'Olembé qui a endeuillé la CAN qu'a organisé le Cameroun en janvier dernier.
"Ces sacrifiés du système sont tous grade confondus, et à qui on semble imputer la grande responsabilité de la bousculade meurtrière du 24 janvier, appelés à être chassés des rangs dans les prochains jours", écrit le journal Info Matin.
Ce que disent les résultats de l'enquête
Lors d'une conférence de presse organisée fin janvier dernier par le ministre des Sport, le prof Narcisse Mouelle Kombi, le jour du drame, les forces de maintien de l’ordre ont, dans un premier temps, fermé les grilles de l'entrée du stade, "afin de discipliner les spectateurs de plus en plus nombreux et se bousculant devant le portail d’accès".
Cette situation a provoqué, "à l’écoute de l’exécution des hymnes nationaux, une ruée vers les grilles de sécurité ", avait-il indiqué.
En face, les agents de sécurité en poste étaient en sous-effectif.
Aussi, les forces de sécurité ont dû céder, "face à la pression", car "débordées par cette marée humaine".
C’est donc l’ouverture "imprudente" de ces grilles qui aurait occasionné le mouvement de foule qui a causé la mort de 8 personnes et blessé 38 autres.