Actualités of Saturday, 30 October 2021

Source: www.camerounweb.com

Drame : encore un Camerounais de la diaspora empoisonné à Yaoundé

Encore un Camerounais de la diaspora empoisonné à Yaoundé Encore un Camerounais de la diaspora empoisonné à Yaoundé

• Il était invité par ses amis à prendre un pot

• Il rend l’âme sur place

• Le phénomène devient récurrent au Cameroun

Les Camerounais de la diaspora doivent-ils avoir peur de retourner au pays ? Ils sont nombreux à se poser la question depuis le foisonnement des cas d’empoisonnement. Les vacances au Cameroun qui devraient être des moments de retrouvailles avec la famille et les proches deviennent de plus en plus des tragédies. Un Camerounais vivant en Allemagne (depuis 14 ans), de passage à Yaoundé a perdu la vie cette semaine dans des conditions étranges.

Selon les informations, il était invité par ses amis à prendre un pot dans un bar de la capitale. Il aurait manifesté des malaises après avoir pris quelques gorgées de sa boisson. Il rend l’âme dans les minutes qui suivent. « D'après ses proches, il a été invité par ses amis à lever le coude dans un bar à Yaoundé où après avoir bu une bière, il va s'écrouler avant de rendre l'âme », rapporte la source qui précise que la piste d’un empoisonnement est actuellement explorée par la famille éplorée.

Il y a quelques jours, Victor Arsène Onana un Camerounais de 43 ans résidant au Canada a perdu dans des conditions similaires au Cameroun. De retour au pays pour rendre un dernier hommage à ses parents décédés, il fut emporté par un violent mot de ventre après un court séjour dans son village natal.

« Il se dit que ça va passer. C'est un dur Victor....
Que non, il est rapidement conduit à l'hôpital voisin de Mvog Betsi à Yaoundé. Puis il est transporté ensuite à l'hôpital Jamot. De la bave blanche orne sa bouche. "Vous pensez qu'il y'a quelque chose à faire pour moi? " "Vais je mourir comme ça "? Ce seront ses dernières paroles », raconte un témoin.

Cette vague d’empoisonnement selon certaines sources, s’explique par la jalousie qu’exprimes les camerounais restés au pays vis-à-vis de leurs frères qui vivent dans la diaspora et qui affiche souvent une forme d’aisance.