• Il s’appelait Désiré
• Il n’a pas survécu aux coups de couteau
• Les auteurs en fuite
Dubaï, la ville et un émirat des Émirats arabes unis réputé pour son shopping de luxe, son architecture ultramoderne et sa vie nocturne animée est de plus en plus risquée notamment pour les expatriés africains. La criminalité prend une propension galopante avec des crimes inouïs qui se répète quasi quotidiennement. Un Camerounais vient de l’apprendre à ses dépens. Il a été littéralement assassiné à coup de couteau. C’est ce que reprend le lanceur d’alerte Nzui Manto dans une de ses publications.
Le Camerounais en question n’a pas survécu à ces blessures, comme l’indique l’informateur.
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« Désiré a été retrouvé baignant dans son sang dans les rues de DUBAÏ. Les blessures présentes sur sa poitrine indiquent l'usage d'un poignard qui aurait servi à mettre fin à lui ôter la vie. Le ou les coupables restent pour le moment inconnus », souligne Nzui Manto.
Notons qu’il y a une forte communauté camerounaise à Dubaï. Récemment une cinquantaine parmi eux, notamment en situation irrégulière avait lancé un appel à l’aide.
Dubaï : plus de cinquante Camerounais impliqués dans un nouveau scandale
Ce n’est pas la première fois que les conditions de vie et d’accueil à Dubaï sont décriées sur les réseaux sociaux. A la recherche d’argent et du bien-être, beaucoup d’Africains en général et les Camerounais en particulier voyagent dans la ville. Mais une fois sur place, ils constatent qu’elle est loin d’être un paradis sur terre.
Le site d’informations Mimi Mefo Info a révélé dans la journée du mardi le 23 août 2022 qu’à Dubaï, plus de cinquante (50) migrants camerounais appellent au secours. Hélas, le gouvernement « les abandonne dans un camp de détention ».
En réalité, ils sont gardés au centre de détention d'Al Alweer à Dubaï parce qu’ils n’ont pas renouvelé leurs papiers : « Nous étions les premiers au camp de déportation. Ils viennent de nous retirer du camp de déportation et nous ont amenés ici. Mais maintenant, nous sommes au centre de détention ».
Le site cité plus haut précise qu’une autre personne interrogée a laissé entendre que « la police de Dubaï a appelé toutes les ambassades à venir signer pour leurs citoyens afin qu'ils puissent les rapatrier ».
Il a été donné de constater que « tous ont répondu positivement à l'exception du Cameroun qui n'est pas allé là-bas pour signer. Nous sommes là depuis une semaine, mais notre immigration n'a rien dit, ni ne s'est présentée maintenant, ils leur demandent de mettre leur vol ».
Les autorités du pays ne badinent pas avec la régularité des papiers. Les personnes gardées confient que même si c'est d’un jour que le papier a expiré, vous êtes inclus dans le lot ».
En l’état actuel des choses, les migrants camerounais sont pris au piège, bloqués et sans réponse de l’ambassade du Cameroun.