Actualités of Sunday, 1 October 2023

Source: www.camerounweb.com

Drame : un camion dérape et écrase toute une foule à Bertoua

Accident grave Accident grave

Des familles endeuillées, des corps sans vie partout, des lamentations ici et là… La ville de Bertoua a été une fois encore témoin d’un très grave accident de circulation il y a quelques heures.

Personne n’arrivait vraiment à supporter le sang et les cadavres qui gisaient au sol. C’est un véritable massacre, un drame indescriptible.

Pour être précis, il s’agit d’un camion qui a percuté plusieurs commerces, tuant sur le coup quatre (04) personnes. Le bilan est lourd. Une seule vie perdue est déjà celle de trop.

C’est au lieu-dit carrefour Terrenstra que le malheur s’est produit. Le camion manœuvrant pour éviter un bensikineur a foncé vers plusieurs commerces tuant les quatre personnes sur-le-champ.

Accident : ces choses à savoir sur l'axe lourd Douala-Yaoundé pour sa propre sécurité

Cabrel Nanjip Nyamton a rendu son dernier souffle jeudi le 15 juin 2023 sur la route. L’humoriste est décédé des suites d’un accident de circulation sur l’axe lourd Douala-Yaoundé. Son véhicule a été tamponné par un camion surgi de nulle part.

Cabrel Nanjip est actuellement à la morgue et les informations fusent de tous les côtés. Certaines sources affirment que la mort de la célébrité est forcément liée à la spiritualité et à l’initiatique. Comme DJ Arafat, Cabrel est parti à l’âge de trente-trois (33) ans, ce qui n’arrange rien à la situation.

D’autres ont confirmé que l’humoriste était en route pour aller chercher son visa. En effet, il préparait méticuleusement une tournée au Canada qui allait changer sa vie et donner de l’élan à sa carrière professionnelle.

Mais la route l’a tuée. Cet axe routier sur lequel Cabrel Nanjip Nyamton est mort fait parler. L’écrivaine Calixthe Beyala est insatisfaite de l’état de cette infrastructure.

Elle écrit sur les réseaux sociaux : « L'axe Douala-Yaoundé ou le rendez-vous de la mort. Au Cameroun, on appelle axe lourd, cette petite départementale qui relie la capitale économique de la capitale politique.

Le peuple y meurt par brouettes entières tandis que les élites y sont décimées. En deux mots comme en dix milles, il n'y a aucune route convenable qui puisse permettre aux Camerounais de voyager en toute quiétude.

Le gouvernement dit bâtir une autoroute depuis des lustres. Des milliards sont dilapidés sans que ne sorte de terre la fameuse autoroute. On y détourne de l'argent par brassée pour une route qui aurait pu sauver des millions de vies.

Plus de dix (10) années sont passées et ces messieurs, malgré des milliards sur des milliards qu'ils sortent des caisses de l'État, ont réussi à construire 60 kilomètres. À ce rythme, il faudrait compter cinquante (50) autres années pour finir les 210 kilomètres restants.

C'est-à-dire que la plupart d'entre nous ne serons plus de ce monde – si entre-temps l'axe de la mort n'a pas trouvé le moyen de nous avaler – quand cette autoroute si coûteuse sortira de terre ».