Du 25 Janvier au 5 Février 2016 se tiendra un débat en ligne sur l’accès à la propriété foncière au Cameroun.

Initiative de Land Portal Foundation (LPF), cette étude ayant pour thème « Partager les meilleures pratiques et les enseignements à l’appui de la promotion des droits fonciers des femmes : un débat sur les critères d’évaluation du genre (GEC) », pourrait aboutir à la récolte de statistiques actualisées sur l’accès à la propriété foncière chez les femmes camerounaises.

Depuis des années plusieurs organisations de lutte contre la discrimination telles qu’ACAFEJ, ONUFEMMES, etc. ne cessent de développer des programmes pour l’égalité dans le genre en ce qui concerne la propriété. Mais sans devoir se mesurer aux hommes, certains dirigeants d’organismes féministes avouent éviter le libertinage dans la façon d’appréhender les droits à défendre face aux lois camerounaises n’ayant pu faire la part des choses.

Par exemple, si le volet de l’héritage égalitaire et celui du pouvoir traditionnel ont réussi à fédérer tous les protagonistes, les autres concernant par exemple le divorce et d’autres volets semblent à l’analyse en défaveur de la gente féminine. 
 


Pour le cas précis à l’accès à la propriété foncière, les différents thèmes à développer durant les 12 jours seront entre autres : rassembler les enseignements et les meilleures pratiques concernant l’utilisation des GEC, répertorier les points positifs et négatifs, les problèmes rencontrés et les résultats positifs d’outils tels que les GEC, identifier les possibilités d’adapter et de remanier l’outil GEC à des fins de transposition à plus grande échelle, comparer les GEC à des outils sexospécifiques similaires utilisés par d’autres communautés, débattre des principales caractéristiques d’un outil destiné à promouvoir les droits fonciers des femmes, réunir les membres de la communauté de la gouvernance foncière et créer des possibilités de synergie.

Pour le Land Portal Foundation (LPF),  il s’agit de mettre en place des méthodes à résultats efficaces pour recueillir des données, gérer les connaissances, produire des évaluations tangibles et rigoureuses, engager un dialogue avec les acteurs concernés et valider au final les données recueillies. 

Pour l’instant, ce programme lancé attend les contributions de tout le monde